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Pour assurer un niveau de service satisfaisant aux utilisateurs via IP, la société équilibre la charge à deux niveaux entre ses centres de production.
Pour s'assurer qu'utilisateurs internes, clients et partenaires accèdent sans problème à ses serveurs d'applications au travers de son intranet, de son extranet ou d'internet, le groupe Cetelem (organisme de crédit à la
consommation) a mis en place une nouvelle infrastructure de production.' Nos plates-formes gèrent l'ensemble de nos services. Y compris une trentaine de sites web et des applications transactionnelles, de la monétique, du vidéotexte et des serveurs vocaux, etc. Ces services,
fournis par le biais de nombreux canaux d'accès, sont essentiellement destinés à nos clients externes par exemple, des partenaires dans le domaine bancaire ou de l'assurance, ou encore des chaînes de grande distribution ',
explique Pascal Raux, responsable des architectures Xnet. La majorité de la production était historiquement connectée en X25. Avec la montée en charge des nouvelles applications de type internet ou extranet, Cetelem souhaitait pouvoir fournir le
même niveau de disponibilité en IP. En outre, le trafic IP ne cessant d'augmenter, une certaine capacité de montée en puissance devenait nécessaire. Le centre serveur, qui fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, traite plusieurs millions de
connexions client-serveur par jour. Et si tous les services ne sont pas encore accessibles en mode IP, ils sont de plus en plus nombreux à basculer vers le protocole internet.
Les chaînes de production des sites restent indépendantes
Pour obtenir la robustesse et la capacité de montée en puissance requises, Cetelem a mis en place une architecture redondante avec équilibrage de charge. Chaque centre de données l'un à Levallois-Perret, et l'autre à Paris
dispose d'une double connexion à internet. Les deux sites sont strictement identiques, pour que l'un puisse prendre le relais de l'autre en cas de problème. ' Afin d'éviter la propagation d'éventuels problèmes d'un site de
production à l'autre, nous ne les avons connectés qu'au niveau de leur zone démilitarisée. Leurs chaînes de production restent complètement indépendantes ', précise Pascal Raux.Des matériels d'équilibrage de charge répartissent le trafic à deux niveaux. D'abord, un matériel placé au niveau de la zone démilitarisée se charge de la répartition égale du trafic entre les deux sites. Ensuite, chacun des
sites comporte un autre équilibreur de charge au niveau du centre de production, qui oriente les flux vers les différents serveurs d'applications. ' La redondance de l'équilibrage permet d'obtenir une meilleure tenue de la charge
et de tirer parti de toute la puissance ', souligne Pascal Raux. En effet, les traitements requis au niveau des serveurs d'applications Java sont plus intenses qu'auparavant. ' Outre le fait que le trafic s'est
accru, nous sommes passés des applications de type applet à un mode client léger à base de servlets. Ce qui est beaucoup plus lourd pour les serveurs. C'est l'une des raisons qui nous ont poussés à mettre en place la nouvelle architecture réseaux
', explique Pascal Raux. Au niveau des pare-feu, Cetelem a ajouté un logiciel d'allocation de bande passante pour établir une distinction entre les flux de production et ceux générés par la messagerie ou la navigation web des
utilisateurs internes. ' Cette fonction a été introduite préventivement. N'ayant pas de ligne réservée à la production, nous voulons nous assurer que cette dernière n'est pas touchée par des flux générés par les utilisateurs
internes ', précise Pascal Raux.
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