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Pour éviter que les internautes ne soient infectés par des sites ou des téléchargements piégés, Check Point virtualise l'environnement Internet avec ZoneAlarm ForceField, disponible début 2008.
Les navigateurs Web présentent de multiples failles de sécurité dans lesquelles s'engouffrent les pirates. Avec des effets plus ou moins dommageables. Un spyware (logiciel espion) peut surveiller vos
activités. A un niveau supérieur en terme d'infection, on peut citer le keylogger, qui enregistre vos frappes de clavier ou qui prend des captures d'écran. Mais la pire des menaces est le cheval de Troie qui se
niche au fin fond de la machine.Toutes ces attaques, qui peuvent passer par l'intermédiaire d'une banale page Web, seraient bloquées par la nouvelle application développée par Check Point, éditeur reconnu pour son pare-feu ZoneAlarm. Disponible au mois
de février 2008 en français pour environ 30 euros (29,95 dollars aux Etats-Unis), cette nouvelle parade s'appelle
ZoneAlarm ForceField. Pour l'instant, il ne s'agit que d'une version bêta en anglais.
Un environnement virtuel ' Kleenex '
Maître mot : la virtualisation. Le navigateur est en effet placé dans un cocon virtuel qui le protége des agressions extérieures, en l'occurrence des différents codes malveillants et des sites de phishing. A chaque fois
qu'un internaute se connecte à un site, le logiciel vérifie son identité pour déterminer s'il est prudent ou non de remplir des formulaires ou de télécharger des logiciels. Une liste noire maintenue par CheckFlow (une société française
spécialisée dans la protection des données privées sur Internet) autorise ou non le téléchargement.Cette solution efface aussi toute trace d'information personnelle après une session de navigation afin d'éviter que ces données ne soient exploitées à des fins malhonnêtes. En un mot, ForceField jette
l'environnement virtuel après chaque session.
Google, Sandboxie et Dr. Web font presque pareil
Pour Laura Yecies, vice-présidente et directrice générale de la division grand public ZoneAlarm de Check Point, il s'agit ' d'une couche de protection supplémentaire qui vient en complément de
l'antivirus et du firewall. Elle n'entraîne pas de ralentissement de la navigation '. Mais cette application présente aussi quelques limites importantes. La barre d'outils de ForceField ne s'installe que
dans Internet Explorer 6 et 7 et dans Firefox, les deux seuls navigateurs compatibles.Autre restriction : elle ne fonctionne qu'avec Windows XP SP2 ou Vista. Bien que bénéficiant de la réputation de ZoneAlarm, ForceField n'est pas aussi novateur que le prétend Check Point. D'autres éditeurs
proposent des solutions quasi identiques, même si elles ne proposent pas une panoplie de surveillance aussi étendue. Les plus connus sont
Sandboxie,HauteSecure, et GreenBorder racheté il y a quelques mois par Google.La surveillance des pages vérolées semble d'ailleurs une préoccupation de tous les éditeurs de sécurité. Le russe Dr. Web vient ainsi d'annoncer la sortie
d'un plug-in permettant de scanner tout lien Internet avant de l'ouvrir et tout fichier avant de le télécharger sur le poste de travail. Cette extension gratuite
fonctionne avec Firefox, Internet Explorer et Opera. Il ne faut rien installer. Le lien est directement envoyé au serveur Dr. Web bénéficiant d'une base virale mise à jour régulièrement. Si un virus se cache dans le lien ou dans le
fichier, un avertissement est envoyé à l'utilisateur.
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