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Avec la série d'équipements multifonctions UTM-1, Check Point veut séduire les PME avec une gamme de prix révisée.
' Jusqu'alors, nos clients avaient le choix entre opter pour la solution logicielle VPN-1 UTM ou VPN-1 Power et l'installer sur le boîtier d'un partenaire ou investir dans le système d'exploitation SecurePlatform pour le déployer sur une machine Intel. Or, cette offre restait assez complexe pour les PME ', reconnaît Thierry Karsenti, directeur technique pour l'Europe. L'éditeur commercialise donc une nouvelle gamme de trois boîtiers baptisée UTM-1. La nouveauté réside surtout dans le prix proposé : entre 7 000 et 14 000 euros. Les fonctions sont les mêmes que celles de la gamme logicielle VPN-1 UTM. Les équipements embarquent ainsi un coupe-feu de type applicatif qui filtre la VoIP (SIP, H.323, MGCP), Skype et la messagerie instantanée. Ils incluent également un serveur RPV IPSec et SSL et un moteur de prévention d'intrusion (solution Smart-Defense). Un client RPV IPSec est livré et un module optionnel se charge de vérifier l'intégrité du poste. Un antivirus est également disponible, le moteur utilisé étant celui de CA.
Jusqu'à 2 Gbit/s de débit
Les entreprises qui disposent de serveurs web en interne peuvent opter pour un coupe-feu applicatif web en option afin de protéger leur infrastructure. Un moteur de filtrage d'URL est aussi fourni, Check Point intégrant pour cela la technologie de SurfControl. Le premier boîtier UTM-1 450 dispose de quatre ports Gigabit Ethernet, d'un port USB et est en mesure de gérer un débit coupe-feu de 400 Mbit/s. Quant à l'UTM-1 1050, il muni de quatre ports Gigabit Ethernet, de quatre ports 10/100, de deux ports USB pour un débit de 1 Gbit/s. L'équipement UTM-1 2050 dispose des mêmes caractéristiques que le modèle 1050 avec un débit de 2 Gbit/s. Tous ces matériels peuvent fonctionner en mode actif/actif et assurent la redondance de liens vers deux FAI. L'ensemble de la gamme pourrait évoluer prochainement depuis les deux rachats effectués récemment par Check Point : celui de NFR Security, fin décembre, spécialiste de la prévention d'intrusion, et celui de Pointsec, fin novembre, spécialisé dans la sécurité des données sur les terminaux.