Chine nouvelle
Connaissez-vous Kingsoft Corp. ? Non ? Il s'agit d'un éditeur chinois, créateur d'un logiciel de traduction anglais-chinois. Son dico est présent sur 60 millions d'ordinateurs en Chine. Super ! Sauf que...
90 % des copies en place sont piratées. A tel point que, pour survivre, l'entreprise et ses quelque 600 programmeurs en sont réduits à élaborer des jeux en ligne et des logiciels antivirus contrôlés de chez eux. En bétonnant les protections
anticopies. Le représentant de l'entreprise se désole de cette piraterie à grande échelle, qui, regrette-t-il, l'empêche de rivaliser avec Microsoft. Ce cas n'est pas isolé. Depuis des lustres, la Chine est reconnue comme le territoire d'origine de
versions illégales de musique, de films et de logiciels. Sans parler des secteurs comme les vêtements de marque et autres produits. Le pays fait l'objet de nombreuses procédures internationales pour tenter d'endiguer ces contrefaçons. Aujourd'hui,
ce sont ses propres créateurs que le pays se met à dévorer avec ses mauvaises habitudes. Mais, pour l'heure, les autorités gouvernementales concentrent leur attention sur la surveillance du net : ' De plus en plus de
contenu illégal et malsain circule sur les blogs et les moteurs de recherche ', s'étrangle un haut responsable du ministère de l'Information chinois. On a les principes quon peut.jf.ruiz@01informatique.presse.fr