Comment Axalot protège les données sauvegardées en ligne

La jeune pousse a conçu un logiciel de sauvegarde simplifié qui duplique les informations en ligne toutes les quarante-cinq secondes.
Axalot – nom dérivé d’Axolotl, un batracien ayant pour particularité de régénérer ses organes et ses membres détruits ou abîmés – est une jeune entreprise spécialisée dans la sauvegarde en ligne. Elle propose ses services aussi bien aux particuliers qu’aux sociétés. « Nous travaillons surtout avec les indépendants, les TPE-PME et certaines collectivités, telles des mairies », précise Axel Dreyfus, président et fondateur d’Axalot.
Certes, des outils de sauvegarde, il en existe déjà, « mais leurs interfaces restent complexes. Nous avons développé notre solution de sauvegarde en tentant de simplifier son usage », explique-t-il. Quelques étapes suffisent pour installer le produit qui, par ailleurs, ne pèse que 2,2 Mo.
Des sauvegardes réalisées en toile de fond
Une fois installé, le logiciel crée un jeu de dossiers, organisés par types de fichiers, puis démarre un premier back up. Ensuite, des sauvegardes incrémentales automatiques sont opérées toutes les quarante-cinq secondes. Le logiciel calcule la signature unique de chaque fichier, afin de gérer la déduplication des informations. Les utilisateurs peuvent remonter dans le temps (jusqu’à une quinzaine de jours), et retrouver les différentes versions de leurs fichiers enregistrées. Par défaut, la bande passante allouée à la sauvegarde est limitée à 30 Kbit/s, un paramètre modifiable. En déplacement, l’utilisateur est en mesure d’accéder à ses données, même si sa machine est éteinte. Les documents son et vidéo sauvegardés sont accessibles en streaming. Il est également possible de retrouver l’ensemble de son contenu sauvegardé à partir d’un iPhone, d’un iPad ou d’un iPod, en téléchargeant l’application Axalot. Enfin, le service Cloud Data Backup aide les professionnels utilisant les Google Apps à sauvegarder leurs données présentes sur le cloud (webmail GMail, documents, etc.).
Les développements en interne favorisent des prix compétitifs
Les données sauvegardées via le logiciel d’Axalot sont stockées chez l’hébergeur Telehouse 3, dans les Yvelines. « Nous fabriquons nous-mêmes nos serveurs, qui contiennent chacun 45 disques durs, et optimisons ainsi la consommation électrique », indique Axel Dreyfus. Et il ajoute : « Nous avons également conçu nos propres cartes PCI Express, associées à ces disques durs. » Ces développements internes se traduisent par des coûts de structure très bas pour Axalot. La start up propose par conséquent des tarifs dégressifs et compétitifs à ses clients : de 9,90 euros par an pour 4 Go, jusqu’à 239 euros par an pour 250 Go.
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