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Premier PGI open source, Compiere a permis à Simop de se libérer de la pression financière des éditeurs tout en disposant d'un outil plus pérenne et évolutif.
Installé en France, en Espagne et dans les Caraïbes, Simop est un groupement de PMI spécialisées dans le traitement de l'eau et la plasturgie. Malgré sa taille (230 personnes), ce groupe est confronté aux mêmes problèmes que les
grands comptes. Il possède plusieurs sites de production dans chaque entreprise, et doit prendre en compte plusieurs pays et plusieurs langues, plusieurs comptabilités, des stocks déportés chez des tiers, des activités de négoce pur et d'autres
activités industrielles, etc. ' C'est pour cette raison que nous nous sommes équipés du PGI Prodstar dès 1983 ', explique Valéry Ferey, PDG de Simop.Bien que Prodstar ait donné satisfaction à l'entreprise, Simop a fini par opter pour un progiciel open source pour fuir l'inconsistance (pérennité/stabilité) de cet éditeur. En effet, deux ans à peine après une montée de version
forcée et onéreuse, Prodstar est racheté par Adonix. L'éditeur met fin à l'assistance technique de Prodstar et demande un renouvellement complet des licences pour migrer vers son PGI. Simop se décide donc à trouver une alternative moins chère et
surtout plus stable dans le temps. Elle étudie Divalto, Microsoft Navision, PMICS, Sage 100 et SAP Business One. Après avoir assisté aux démonstrations des éditeurs, c'est le PGI libre Compiere qui est retenu. Essentiellement parce que
' le produit correspondait bien au cahier des charges et que son intégrateur, Audaxis, maîtrisait parfaitement l'approche d'un tel projet ', explique Valéry Ferey.
Seulement six mois pour changer de PGI
Le PGI est écrit en Java. Il est installé avec Windows 2003 Server car trois sites distants y accèdent via Terminal Services. Les données sont stockées dans une base Oracle 9i. Une contrainte imposée par Compiere.Débuté en avril 2004, le déploiement de Compiere n'a nécessité que six mois. ' La mise au point et le maquettage ont été assez rapides et nous n'avons pas rencontré de point
bloquant ', explique Valéry Ferey. L'engagement de l'équipe de direction à 50 % de son temps pendant trois mois a largement facilité le paramétrage et la mise en production.Pour couvrir 100 % de ses besoins, Simop a cependant dû développer un module ' prix de revient '. ' Nous l'avons reversé à la communauté car il est
parfaitement applicable à d'autres secteurs d'activité, et ne trahit pas nos secrets industriels ', explique Valéry Ferey. Une décision logique pour l'entreprise qui bénéficie également des développements réalisés par
d'autres utilisateurs de Compiere en Europe.Le PGI open source prend désormais en charge les achats, la gestion commerciale, la logistique, la comptabilité générale et analytique de Simop. Il gère 90 000 liens de nomenclatures, 18 000 références articles,
5 000 tiers et 200 factures quotidiennes. Au final, Simop dispose d'un PGI bien supérieur à son ancienne solution pour un coût de maintenance équivalent. ' Le coût de déploiement de Compiere reste inférieur à celui des
autres éditeurs que nous avions contactés car nous n'avons pas de licence à payer pour chaque site, et surtout, nous pouvons faire évoluer le produit comme bon nous semble ', conclut Valéry Ferey.
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