Converser ou conserver ?
Vous recherchez des renseignements sur un futur collaborateur ? Vous voulez retrouver en toute discrétion la trace d'un amour de jeunesse, ou encore discuter avec un ami ? Pas de problème : Google est là. De fait, le
réflexe de ' googler ' une personne se banalise. Signe qui ne trompe pas, cette affreuse expression fait même irruption dans le vocabulaire courant. Mais il y a un hic. Ce moteur de recherche, qui
remplace ce que l'on appelait autrefois la culture, garde en mémoire les données de connexion de ses utilisateurs. Du coup, l'Union européenne s'émeut des possibles dérives. Et pour jouer l'apaisement, les dirigeants de Google viennent de décider de
réduire le temps de conservation des données, involontairement fournies par ses ' clients ', à dix-huit mois seulement. Après, les traces disparaîtront. Mais cette affaire est loin d'être terminée.
Selon Privacy International, des sociétés aussi influentes qu'Amazon et Myspace ne fournissent, elles, aucune indication sur le temps de conservation des profils d'internautes. Est-ce si grave ? Tous les amateurs de thé vous le diront :
conserver des ' cookies ' au-delà de dix-huit mois, ce nest vraiment pas raisonnable.pa.merlin@01informatique.presse.fr
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