Crossvision, l'AOS de la dernière chance pour Software AG
L'éditeur allemand réorganise sa gamme de logiciels pour s'imposer sur le marché de l'intégration et compenser l'échec de Tamino.
Déçu par les chiffres de ventes de Tamino, la première base native XML du marché, Software AG change son fusil d'épaule. ' Le marché de Tamino n'était pas suffisant pour assurer un relais de
croissance, explique Frédéric Bonnard, directeur marketing de l'unité Crossvision de Software AG France. Nous misons maintenant sur le développement rapide du marché de l'intégration sur lequel nous étions déjà présents avec nos
outils de modernisation des applications mainframes. ' La nouvelle offre Crossvision mêle anciens et nouveaux logiciels pour bâtir des interactions entre applications hétérogènes. Les fonctions de tous les modules sont
accessibles par le biais de services web, pour pouvoir être regroupés sous la forme de processus métier depuis l'environnement de développement de la suite, le Crossvision Application Composer. À la base de la suite, le Legacy Integrator, ancien
EntireX, encapsule le code applicatif mainframe sous forme de services web. Ces derniers peuvent être appelés depuis le workflow Process Manager, développé par Fujitsu et Software AG. Conçu pour orchestrer des interactions entre collaborateurs, le
Process Manager peut s'interfacer avec le Service Orchestrator, un bus de message à moteur BPEL destiné aux échanges purement applicatifs.