Daniel Volf : ' le recrutement de nouveaux adhérents est notre priorité '

Daniel Volf, animateur du groupementSéquence Informatique.
Votre groupement vient d'accueillir son 35emembre. À quel stade en êtes-vous de votre couverture du territoire ?Daniel Volf :En effet, notre groupement vient d'accueillir la société Atelier EnvironnementInformatique (AEI), basée à Guéret (23). Cette entreprise existe depuis plus de cinq ans,et propose des fournitures de
bureau et des produits micro-informatiques. Elle dispose d'un pointde vente de 250 m2en centre-ville. Elle symbolise tout à faitle profil type de nos adhérents : un magasin de proximité, ou une société bien implantée
dans le tissu économique local, et travaillant avec les entreprises de la région TPE,artisans, commerçants, professions libérales, collectivités locales. En moyenne,un adhérentréalise 80 % de son CA avec les professionnels, et 20 % avec
les particuliers. Aujourd'hui, nous comptons donc 35 membres, soit un réseau de 43 magasins. Il nous reste encore des secteurs à couvrir en France, comme le bassin méditerranéen ou l'Est.Notre souhaitestd'être présents dans toutes les grandes villes
françaises et tous les départements.Est-ce à dire que le recrutement est pour Séquence Informatique une priorité ?D.V. :Tout à fait. La mission qui m'a été confiée pour cette fin d'année consiste en une intensification de nos efforts en la matière. Je dispose aujourd'hui d'une dizaine de dossiers de candidatures solides et
nous pouvons raisonnablement tabler sur l'arrivée de cinq nouveaux membres d'ici au 1er janvier 2005.Vous souhaitiez,en début d'année, accueillir des VAR etdes SSII.Où en est aujourd'hui ce projet ?D.V. :Deux de nos adhérents potentiels ontce profil. Mais j'estime que nous ne disposons pas encore de tous les services pour accueillir comme il se doitdes membres de ce type. Nous discutons beaucoup en interne
avec notre adhérent C2A Informatique, qui est un VAR typique. Ses dirigeants nous apportent leurs connaissances en matière d'approche de grands comptes, par exemple, qui constituent une clientèle à laquelle nous ne savons pas vraiment nous
adresser.Plein Ciel,Bureau Center ou Aredia sont des groupements avec lesquels vous travaillez. Faut-il y voir une volonté de rapprochement ?D.V. :Il existe en effetau sein du réseau des adhérents qui sont membres d'autres groupements que le nôtre. À l'exemple d'AEI ou de Burotique 54, qui sont adhérents Plein Ciel, ou de l'enseigne Bureau Center
dontnous accueillons tous les membres. Pour ce qui est du réseau Aredia avec lequel nous sommes en contact depuis juin 2003, nous avons en effet annoncé un rapprochement, mais qui ne signifie pas fusion. Nous échangeons avec eux, partageons nos
connaissances. Mais nous sommes en contact avec d'autres groupes, sans qu'aucun regroupement soit en vue. L'intérêt est de travailler sur la complément arité de nos outils, les approches clients...Justement, quel est l'avenir de votre centrale de commandes ?D.V. :Nous continuons à la faire évoluer. Depuis l'origine, où nous ne proposions qu'une sélection et une préconisation de produits, à son évolution en centrale de commandes, nous avons toujours suivi les besoins
exprimés par nos adhérents. En la transformant en centrale d'achats, nous ne souhaitons pas devenir grossistes, mais mieux accompagner nos adhérents. Nous avons recruté un acheteur depuis un an, qui travaille sur ce projet. Nous améliorons l'outil
et le traitement de l'information et serons passés en octobre, au moment de notre convention annuelle à Nancy,à un système totalement automatisé. Notre objectif est d'arriver à négocier des affaires avec des constructeurs sur des produits, et d'en
faire bénéficier le réseau. Nos adhérents ont compris l'intérêt, puisqu'en débutd'année, s'ils n'étaient qu'un tiers à utiliser la centrale, ils sont aujourd'hui deux tiers. Notre objectif serait que 75 à 80 % des approvisionnements quotidiens
passentpar la centrale.