Stockage : enregistrement sur bleu de Prusse
Des chercheurs des universités d'Orsay et Pierre et Marie Curie tentent d'exploiter les propriétés du bleu de Prusse, un pigment utilisé depuis des millénaires, pour stocker de l'information. En ajoutant du cobalt aux atomes de fer du pigment, les chercheurs obtiennent un composé qui change d'état magnétique de façon stable lorsqu'il est soumis à une lumière rouge à ?" 150?'C. Cette expérimentation vise à développer des substrats de stockage pouvant conserver de l'information à l'échelle de quelques atomes, pour augmenter la densité des supports.Développement : extension de C et de Java
Les laboratoires d'Intel proposent d'adjoindre à C et à Java des extensions de gestion transactionnelle de la mémoire pour simplifier la réalisation de programmes à files d'exécution multiples (multithread). Il s'agit d'assurer un accès concurrentiel par plusieurs threads à diverses parties de la même structure de données, afin de tirer le meilleur parti du fort niveau de parallélisme des équipements actuels, puces multic?"urs en particulier. Ces extensions ne vont pas s'imposer rapidement : les modèles de contrôle transactionnel de la mémoire sont nombreux et incompatibles entre eux.Composants : nanomémoire à très haute capacité
Le composant mémoire de 160 kbit fabriqué par l'institut de technologie de Californie atteint une densité de 100 Gbit/cm2, soit l'équivalent des meilleures technologies optiques. Le stockage s'effectue avec des rotaxanes, molécules en forme d'haltères sur la tige desquelles coulisse un anneau dont la position définit la valeur stockée. Le tout est actionné par une matrice de nanocâbles en silicium et en platine. Durée de vie : dix changements détat, pas assez pour une utilisation commerciale.
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