Définir des processus modulaires
Un processus doit pouvoir évoluer. La gestion de versions, ainsi que la réutilisation de sous-processus ou d'activités déjà définis accompagnent ces changements.
Un processus n'est jamais complètement figé. L'entreprise doit pouvoir le faire évoluer en fonction de ses activités métier, ou tout simplement l'optimiser. Concrètement, les processus sont rarement implémentés avec succès dès leur première formalisation. Leur implémentation au sein d'un moteur d'orchestration est précédée par une étape de modélisation métier et une étape d'informatisation, qui entrent dans un premier cycle itératif. ' Par la suite, les premières analyses de performances du processus en production peuvent conduire à une remise en question de la modélisation, qui peut également survenir à l'issue de changements organisationnels. Il s'ensuit un second cycle itératif ', explique Thierry Lacombe, consultant de la SSII Micropole-Univers. D'où l'intérêt des outils de gestion de versions. La possibilité de réutiliser des sous-processus ou des activités est aussi fort utile. Ce critère prend toute son importance lorsque le processus s'étend au travers des frontières organisationnelles de l'entreprise. C'est-à-dire au-delà du domaine de contrôle d'un responsable ou d'un département.
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