Dernière ligne droite pour la fusion Sopra - Steria

L’union des deux SSII françaises sera pleinement effective sera effective au 31 décembre, à la clôture de l'exercice 2014.
Le numéro quatre du service informatique en France naîtra officiellement ce 31 décembre. L'accord de fusion signé début novembre par Steria et Sopra prévoit la réorganisation du futur ensemble en quatre entités, dont une société de tête et trois filiales, afin notamment de "réduire les coûts de fonctionnement", comme le précise Sopra dans un communiqué.
La holding Sopra Steria Group rassemblera la présidence, la direction générale, les fonctions centrales, ainsi que les activités de conseil et d'intégration de systèmes. La gestion d'infrastructures informatiques sera regroupée au sein de Sopra Steria Services, tandis que l'édition de logiciels sera répartie entre Sopra Banking Software - pour le secteur bancaire - et Sopra HR Software - pour la gestion du personnel.
Le montant total de l'actif net transmis par Steria au futur ensemble est évalué à plus de 630 millions d'euros. Formellement, cette fusion doit encore être approuvée par les actionnaires des deux entreprises, qui se réuniront en assemblées générales extraordinaires le 19 décembre.
Sopra et Steria avaient annoncé début avril une opération d'échange amicale, conclue avec succès début septembre, Sopra détenant depuis 90,52% du capital et 89,41% des droits de vote de son concurrent. La fusion propulsera Sopra Steria Group à la quatrième place de son secteur en France et à la dixième en Europe avec quelque 35.000 salariés dans 24 pays, pour un chiffre d'affaires d'environ 3,1 milliards d'euros.
Le président fondateur de Sopra, Pierre Pasquier, occupera le poste de PDG, tandis que l'ex-PDG de Steria, François Enaud, sera nommé directeur général. A l'issue de la fusion, l'actionnaire de référence Sopra GMT et ses associés détiendront de concert 27,8% des actions et 42,3% des droits de vote de Sopra Steria Group.