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En s'appuyant sur son réseau de diffusion de contenus, Akamai améliore l'accès aux applications via internet.
Akamai a rencontré le succès dès 1998, en facilitant la diffusion de contenus ?" images, vidéos, flux, sites web ?" sur internet. Il y a deux ans, son service s'étendait à l'accélération d'applications web. Aujourd'hui, avec IP Application Accelerator (IPA), il propose, toujours sur internet, de fluidifier l'accès à toute application fonctionnant sur IP : messageries, logiciels client-serveur d'entreprise tels que les PGI de SAP ou d'Oracle, services ICA de Citrix, voix sur IP, échanges SSL, et autres. Pour ce faire, IPA s'appuie sur EdgePlatform, une ferme de 25 000 serveurs répartis dans 3 000 points de présence chez un millier de fournisseurs de services internet. Réseau alternatif au c?"ur d'internet, elle est capable de rapprocher les contenus des utilisateurs finals, d'une part, et d'optimiser le routage pour accélérer les échanges entre ses n?"uds, d'autre part.Suite au rachat de Netli en début d'année, Akamai a greffé sur EdgePlatform des fonctions d'optimisation TCP/IP et de correction d'erreurs, d'où une réduction des latences et un faible taux de pertes de paquets lors de l'acheminement d'applications sur IP. Grâce à IPA, et aux méthodes de routage maison, une transaction SAP via le réseau public s'exécuterait, selon Akamai, de 5 à 20 fois plus vite. De plus, ce service administré ne requiert aucune intervention : ni chez le souscripteur, qui n'a pas à modifier son architecture, ni côté client, puisque tout le traitement s'effectue sur le réseau internet.
Un service facturé au nombre d'applications accélérées ou d'écrans vus
Est-ce à dire qu'Akamai entre en concurrence avec les nombreux fournisseurs d'optimisation WAN, que sont Cisco, Juniper, F5, Citrix, Ipanema et autres ? ' Nous ne résolvons pas les mêmes problèmes qu'eux, avance Chris Schoettle, vice-président technologie et réseaux d'Akamai. Leurs systèmes fonctionnent en mode point à point avec des boîtiers. Le nôtre s'adresse à tout utilisateur qui accède à une ressource par internet. ' Akamai se distingue également par le mode de facturation de son service, au nombre d'applications accélérées ou au nombre d'écrans vus.A architecture différente, cible différente. Les premières références d'IPA n'appartiennent donc pas au domaine des échanges interentreprises, mais à celui des fournisseurs d'applications en mode SaaS (Software as a Service) ou ASP : AppRiver (messagerie Exchange), Talisma (gestion de la relation client), et Phase Forward (collecte et gestion de données pour les industries pharmaceutiques et la médecine). Mais un accès facilité à ce type de services par internet pourrait inciter les entreprises à abandonner leurs liaisons d'opérateur, et doper ainsi le modèle SaaS.r.bonnet@01informatique.presse.fr
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