Des contrats d’infogérance plus flexibles

Depuis quelques années, des mécanismes financiers préétablis évitent de renégocier un contrat en cours de route. Quelques entreprises interrogées par 01 Informatique décrivent les dispositifs intégrés à leurs contrats.
Externalisation et flexibilité n’ont pas toujours fait bon ménage. Pendant longtemps, les entreprises se sont plaintes de la trop grande rigidité des contrats. Une fois leur signature apposée, elles se sentaient pieds et poings liés, incapables de les adapter à l’évolution de leurs besoins et de l’activité autrement que par la voie de la négociation d’avenants.
Depuis le début des années 2000, les contrats ont gagné en souplesse. Alors que les entreprises abordent généralement la deuxième ou troisième génération de leur infogérance, il est désormais plus simple pour les prestataires d’actionner des mécanismes de modification du périmètre des prestations (en fonction de l’évolution de l’activité de la société par exemple) et de révision des prix.
À quand une facturation à l’usage ?

Dans l’infogérance d’infrastructures, les accords intégrant des clauses de variabilité financière tenant compte de l’évolution à la hausse ou à la baisse du volume de serveurs ou des postes de travail sont désormais monnaie courante. Mais influencées par les messages marketing autour du cloud ou, auparavant, de l’informatique à la demande, l’attente des directions informatiques se focalise désormais sur l’introduction de modes de facturation à l’usage.
Les évolutions du côté de la tierce maintenance applicative (TMA) sont en revanche moins marquantes. La moindre automatisation et le poids du transfert de compétences métiers limitent souvent les souplesses contractuelles.
01 Informatique fait le point sur ces nouveaux usages et expérimentations dans les contrats d'infogérance, avec des témoignages d'entreprises à l'appui.
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