' La boîte exemplaire, c'est Zoho ! ' s'enthousiasme Ismaël Ghalimi, organisateur d'Office 2.0. Zoho est un objet improbable, doté d'un logo rappelant celui du marchand de
jouets américain FAO Schwartz. A sa tête, un président jovial, blagueur. Mais c'est aussi une entreprise déjà profitable. Même si son propriétaire, l'Indien Adventnet, la qualifie officiellement de laboratoire. S'il propose aussi des jeux pour
enfants sur son site Jambav, Adventnet commercialise surtout des produits que l'on pourrait qualifier de pointus en matière de gestion des réseaux ou d'archivage de base de données. Zoho, lui, se concentre sur le bureau en ligne - en particulier sur
Virtual Office, un concurrent de Microsoft Office. Alors que Google commence tout juste l'intégration de son tableur avec son traitement de texte, Virtual Office regroupe déjà, outre ces deux fonctions, un client de messagerie, une messagerie
instantanée, un espace de travail collaboratif, un wiki, un calendrier... Le tout avec une interface Ajax. Et encore, Zoho n'a toujours pas intégré son service de base de données et celui destiné à la gestion de projets. Sans compter que cet
ensemble pourrait aussi être relié à sa solution de gestion de la relation client. Pour rassurer les entreprises qui auraient peur du tout-en-ligne, Zoho fournit aussi ses outils en dur. Comme les versions web, ceux-ci sont gratuits pour les petits
groupes d'utilisateurs. On ne serait donc pas étonnés que Zoho soit dans le lot des rares suites bureautiques sur internet qui survivront, avec celles de Microsoft et de Google.
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