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L'adoption d'un système de suivi de fabrication aide Ugitech à calculer le taux de rendement global de ses installations et à simplifier la circulation des ordres de fabrication.
Le déploiement d'un système de suivi de fabrication (MES, pour Manufacturing Execution System) suit souvent la mise en place d'un PGI. Dans le cas du spécialiste de l'inox Ugitech, cette méthode s'est imposée au cours d'un projet SAP.
Après l'adoption entre 2003 et 2005 de modules de gestion de la vente, de logistique, et de finance pour son usine principale, le sidérurgiste décide d'étendre la solution à trois sites de production en aval (tréfilage). Les flux de production
relativement complexes imposent alors de compléter SAP par un système de production pour chaque usine.A l'époque, le suivi de l'en-cours de production s'effectue surtout avec des documents papier. Une opération particulièrement lourde, avec des gammes de fabrication comprenant jusqu'à huit ou neuf opérations. Aussi l'industriel
opte-t-il pour une solution de suivi de fabrication à la fois intégrée dans l'atelier et couplée à SAP une gestion efficace des ordres de fabrication (OF) en accord avec la gestion commerciale et logistique. Objectifs du MES : accroître le
rendement des machines ; simplifier la circulation de l'OF ; améliorer le service client (garantie des dates de fabrication et la qualité) ; faciliter le lien entre la production et les partenaires d'Ugitech (logistique et gestion
commerciale) ; simplifier le travail quotidien de l'opérateur ; et réduire l'encours de fabrication.
Une dizaine de produits à l'étude
Après une phase de cadrage-conception de six mois et l'évaluation d'une dizaine de MES, Ugitech arrête son choix sur la solution Flexnet d'Apriso. La création aisée des écrans de modélisation de processus et son architecture reposant
sur Microsoft. Net ont rassuré l'industriel. Suivent les phases de conception détaillée ; réalisation ; recette ; et démarrage à blanc. Cette dernière étape permet de tester un véritable système avec des données réelles, sans lancer
la production. En tout, un millier de jours de prestations sont consacrés au MES (hors intégration avec SAP) sur dix-huit mois ?" soit trois personnes en maîtrise d'?"uvre, et trois personnes en maîtrise d'ouvrage en équivalent temps
plein.Le déploiement s'est poursuivi avec la mise en place d'une solution ' core model ' (modèle unifié) pour chaque usine. De gros moyens de formation évitent tout problème d'adoption par les
utilisateurs et les opérateurs. La mise en production n'aura ainsi aucun impact sur les délais de production, les stocks, et la satisfaction des clients.b.mathieux@01informatique.presse.fr
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