Des puces Intel dans les prochaines Google Glass

Selon le Wall Street Journal, Intel va remplacer Texas Instruments pour fournir en processeurs les lunettes connectées de Google. Ces dernières se concentreraient, par ailleurs, sur les usages professionnels.
N’enterrons pas trop vite les Google Glass ! Alors qu’une dépêche Reuters évoquait, il y a une quinzaine de jours, le désamour des développeurs et des premiers utilisateurs, Google prête toujours un avenir à ses lunettes connectés.

Selon le Wall Street Journal, Intel fournira les processeurs de la prochaine mouture des Google Glass, en remplacement de Texas Instruments. Le fabricant ferait, par ailleurs, la promotion des lunettes en entreprise, notamment dans le secteur hospitalier.
Ce qui pourrait donner une inflexion dans la stratégie de Google. Alors que le géant du web a toujours pensé, dès leur lancement en 2012, ses Glass comme un produit grand public, son salut pourrait effectivement venir d’un usage professionnel.
Dans le cadre de son programme « Glass at Work », des entreprises réfléchissent sur les opportunités business de ses lunettes connectées. Elles pourraient trouver leur place sur le nez des pompiers, des agents immobiliers ou des manutentionnaires dans les entrepôts de logistique.
Les Glass en entreprise, une voie encore peu exploitée
Première entreprise française certifiée Google Glass, AMA entend, elle, utiliser les lunettes dans le domaine médical. Au bloc, un chirurgien peut partager en « live » l’opération en cours à un collègue à l’étranger ou à des étudiants en médecine. Les lunettes peuvent aussi permettre à un médecin d’assister une infirmière à distance.
D’après le Wall Street Journal, moins de 5 % sur ce programme « Glass at Work » sur les quelque 300 employés qui travaillent chez Google sur les Glass. Dans leur prochaine version, les lunettes connectées verront leur autonomie – d’une journée maximum aujourd’hui – augmenter. Un plus pour une utilisation en entreprise.
Goggle et Intel ont déjà collaboré dans d’autres domaines. Les puces du fondeur équipent déjà le Nexus Player, les voitures autonomes ou les fermes de serveurs de Google. De son côté, Intel entend conquérir le marché embryonnaire des objets connectés pour compenser l’érosion des ventes de PC.
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