Considérée comme un moyen de raccourcir les délais de conception et de limiter le recours aux prototypes, la simulation numérique s'améliore encore dans ce sens. Tout le monde a vu les spectaculaires images délivrées par les outils de calcul d'EADS, de PSA ou encore des équipes de formule 1. Ces représentations de simulation aérodynamique ne sont que la partie émergée du calcul numérique. De multiples comportements physiques sont aujourd'hui simulés : la résistance mécanique, la température, la pression, les champs magnétiques et électriques… La simulation apparaît aujourd'hui de plus en plus précise, multiphysique et multiéchelle. De plus, elle se généralise. Encore récemment domaine réservé des ingénieurs calcul, elle se rapproche des ingénieurs de conception.
“ La tendance est d'intervenir le plus tôt possible dans le cycle de conception du produit ”, explique Edouard Lete, directeur général de Simulia.Et l'enjeu est de taille : raccourcir les délais de conception des produits en validant le comportement des pièces le plus tôt possible au cours de leur conception.
“ Afin de répondre à ce défi, on travaille pour que les experts en simulation créent des chaînes de calcul ensuite appelées directement depuis l'outil de CAO ”, raconte Edouard Lete.
Un processus de conception facilité
Même approche chez son concurrent, Ansys :
“ Dans le cadre d'un prototype virtuel, les experts en simulation, issus de différents domaines, se réunissent pour définir, puis valider, les processus de tests. Une fois ceux-ci chargés sur la plate-forme, un concepteur peut les exécuter en quelques clics sur son modèle virtuel ”, explique Vincent Canu, spécialiste des solutions industrie chez Ansys.
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