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Le petit appareil de bureau est sûrement plus efficace qu'un multifonction pour la numérisation au quotidien. D'autant qu'il peut aussi servir pour l'envoi de pièces jointes par e-mail.
Si la facture ou le formulaire sont loin d'avoir totalement disparus, il n'en demeure pas moins que leur archivage sous forme électronique est un véritable progrès et une saine pratique contre l'envahissement du
papier. Mais la mise en ?"uvre d'une politique de numérisation systématique ne s'improvise pas et doit s'inscrire dans un projet de gestion documentaire approprié, qui permettra de classer puis de retrouver les
informations voulues via les postes informatiques de l'entreprise.Le choix du matériel ne représente donc qu'une partie de la démarche, mais c'est une étape importante car les équipements sont souvent commercialisés avec des logiciels qui facilitent l'organisation des documents
sur le poste client ou le système de sauvegarde centralisé du groupe de travail.Pour ce guide d'achat, nous avons restreint notre étude à des produits gérant le format A4, ce type de document étant indubitablement le plus courant dans les bureaux. Il faut cependant savoir que les scanners acceptant le
format A3 sont généralement aptes à analyser l'A4, grâce notamment aux réglettes du système d'introduction du papier qui positionneront le document de manière appropriée. Nous n'avons également retenu que les équipements capables
d'analyser la couleur parce que la polychromie est de rigueur dans de nombreux documents et qu'il est souvent nécessaire d'en saisir toutes les informations, y compris graphiques, afin de pouvoir les restituer dans le cas où il
est nécessaire de produire un fac?"similé.
Attention à la profondeur d'échantillonnage
La résolution est un des paramètres techniques les plus importants à prendre en considération, car elle détermine la lisibilité du document à l'écran comme celle de sa restitution sous forme de copie. La résolution joue également
un rôle primordial dans la performance des logiciels de reconnaissance optique des caractères (OCR, optical character recognition), qui sont eux aussi souvent fournis avec le matériel et offrent la possibilité de récupérer des
informations graphiques sous forme de données exploitables dans un logiciel de traitement de texte, de bureautique, voire d'application métier. L'OCR interprétant chaque lettre en la comparant avec les éléments contenus dans sa
bibliothèque de formes, on comprend dès lors le rôle crucial de la résolution du scanner utilisé pour lire le document à interpréter.La précision de capture de l'image, ou résolution, s'exprime en points par pouce (ppp), mais il faut distinguer la résolution optique, qui dépend de la capacité du senseur à distinguer les éléments constitutifs de
l'image imprimée, et la résolution interpolée, qui est une restitution électronique de l'image affinée par un calcul d'interpolation de points intermédiaires en points réellement mesurés.Une autre donnée essentielle, associée à la résolution, est la profondeur d'échantillonnage, qui indique le nombre de nuances que peut analyser le capteur optique sur chaque pixel. La profondeur s'exprime en nombre de bits
par couleur RVB, par exemple 48 bits (248, soit plusieurs milliards de nuances). Le senseur d'images est généralement constitué d'une barrette de CCD (charge-coupled device) ou, plus rarement, d'un
capteur CMOS (complementary metal-oxide semiconductor), qui analyse la lumière réfléchie par le document éclairé de façon homogène par l'intermédiaire d'un miroir. Soit le document défile devant le système
d'analyse, la feuille étant entraînée par un dispositif motorisé, soit l'analyseur, solidaire d'un chariot, défile sous le document imprimé posé sur une vitre.La vitesse de déplacement de l'analyseur ou du document est déterminée par la vitesse de numérisation. Celle?"ci est un autre point important à considérer, puisqu'elle détermine la productivité du scanner. Cette
performance s'exprime par un nombre de pages numérisées à la minute, qui dépend de la puissance du senseur et de la résolution choisie pour la numérisation.
Une compacité intéressante
Le mode de déplacement du capteur ou du document choisi par le constructeur du scanner va aussi induire l'aspect physique du matériel. Dans le cas d'un scanner avec document se déplaçant devant le capteur,
l'appareil est généralement très compact, avec un système d'introduction des pages situé sur le dessus. C'est le produit idéal pour le bureau, car il occupe une surface réduite qui lui permet de se connecter facilement comme
périphérique du poste de travail. Ce type de modèle présente l'inconvénient de ne pas pouvoir scanner un livre ou une brochure, mais des constructeurs comme Kodak ou Canon proposent judicieusement un module, optionnel et détachable, de
numérisation à plat pour pallier ce désavantage.Les constructeurs qui préfèrent justement cette architecture horizontale proposent des produits certes plus encombrants en surface, mais néanmoins dotés d'un chargeur de documents. C'est ce type d'appareil que
l'on retrouve d'ailleurs sur les imprimantes multifonctions. Enfin, les logiciels vendus avec le scanner peuvent être aussi pris en compte comme critère de choix, de même que les fonctions programmables ou automatisées
(scan-to-e-mail, envoi vers un dossier ou une boîte aux lettres, etc.).
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