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D'un côté, des solutions MDM verticales présentent des fonctions métier avancées. De l'autre, les référentiels génériques jouent la carte de l'évolutivité et du SOA.
Le marché des solutions Master Data Management voit se confronter des logiciels d'origine duale. Les solutions issues du PIM (catalogue produit) ou du CDI (référentiel client) offrent des fonctions très orientées métier par
opposition aux MDM génériques dont le modèle de données reste ouvert. Avec Websphere Product Center et Websphere Customer Center, qui a donné naissance à Infosphere MDM Server, IBM joue, par exemple, la carte de la verticalisation (même si
Infosphere MDM a tendance à s'ouvrir) : il propose des frameworks pour la banque, le secteur assurance, la distribution et les télécommunications.D'autres éditeurs poussent cette verticalisation encore plus loin : ' Les données produit stockées par le PIM sont assez basiques. La gestion du cycle de vie des produits (PLM) détient en revanche une
information complète nécessaire aux audits ou aux méthodes de scorecarding, indispensables pour les industriels ', explique Jean-Louis Henriot, PDG de Lascom, éditeur de PLM. Dataflux, le spécialiste de la qualité de données,
est aux antipodes de cette spécialisation, comme l'explique son responsable pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, Marc Daverat : ' Les SGBDT s'arrêtent aux premières fonctions des MDM, la modification des données
maîtres. Mais elles ne garantissent ni leur qualité des données ni leur synchronisation vers les systèmes opérationnels. Or, sans cette automatisation des processus, il ne peut y avoir de véritable retour sur
investissement. '
S'ouvrir aux architectures orientées services
Autre argument en faveur des plates-formes génériques : l'évolutivité. ' La capacité à modéliser des données de manière souple et flexible d'où qu'elles viennent apporte la garantie de pouvoir faire
évoluer les modèles en cours de projet ', rapporte Emmanuel Thiriez, directeur des opérations chez Amalto Technologie. Sans compter que ces MDM génériques sont les premiers à s'ouvrir aux architectures orientées services. En
exposant en Soap des services d'accès aux données de référence, ils deviennent un élément clé de l'infrastructure SOA, à savoir un lieu où sont concentrés tous les services relatifs à une thématique (clients, fournisseurs, produits...). Ce que
confirme Céline Bougeant, manager conseil chez Micropole-Univers Consulting : ' C'est principalement cette capacité du MDM à servir des informations aux autres applications conformément à une gestion centralisée des
droits qui le met en phase avec les architectures orientées service. 'Mais aussi différentes soient-elles, les deux familles ont tendance à se retrouver sur la gouvernance du cycle de vie des données. ' Pour donner aux métiers le contrôle de leurs données il faut être
capable de définir de manière très fine, à l'attribut près : qui est le propriétaire, qui met à jour, qui maîtrise les droits ? ', détaille Christophe Barriolade, PDG d'Orchestra Networks. Les plates-formes MDM
modernes incluent désormais leurs propres moteurs de workflow et leur propre portail pour délivrer aux administrateurs métier des interfaces de manipulation de données ad hoc.
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