DFL-800, de D-Link

Dommage que les performances de cet appareil soient bridées. Il dispose en revanche d'un grand nombre de fonctions additionnelles.
Le routeur de D-Link est doté de 2 ports Ethernet WAN et de 8 ports LAN. Il peut accueillir jusqu'à 300 tunnels RPV. Il est compatible avec le protocole de routage OSPF, mais pas RIP, ce qui surprend car ses
concurrents le proposent. Les tests de rapidité déçoivent : à 4 Mbit/s ou à 10 Mbit/s, les débits obtenus sont proches de 2,5 Mbit/s, contre respectivement 3,5 Mbit/s et 8 Mbit/s pour les autres modèles. D-Link France
et D-Link Taïwan ont été avertis du problème mais n'ont pas été en mesure de formuler une réponse.La documentation fournie est très complète. Le paramétrage est facilité par la notion d'objets. En revanche, aucun guide de démarrrage ni assistant n'est prévu pour la configuration du RPV IPSec. Dommage, le routeur de D-Link ne
dispose pas de la fonction Auto-MDI pour détecter un câble croisé ou droit. Le DFL-800 est administrable via Telnet, SSH ou HTTPS. D-Link n'intègre pas de port modem V9X ni RNIS. Si les statistiques sont assez complètes, elles ne peuvent être
exportées. De plus, les alertes ne peuvent être envoyées par Telnet.Ce routeur ne peut intégrer plusieurs configurations. En revanche, il est le seul à être conforme avec LDAP. Avec le modèle Cisco, il est celui qui dispose du plus grand nombre de fonctions additionnelles, dont le partage de
liens WAN et l'IPS. Enfin, la QoS manque de fonctions de réservation de la bande passante par flux et par session.
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