Diplômés high-tech : un emploi en moins d'un mois

Selon une enquête de l'Apec, 90 % des jeunes ayant obtenu un diplôme du supérieur en informatique ou en télécommunications en 2006 ont aujourd'hui un emploi. Ils étaient 77 % en 2005.
Seuls les IUFM font mieux
Aujourd'hui, seuls les étudiants en IUFM (automatiquement embauchés par l'Education nationale, 93 % sont en poste) font mieux que les informaticiens. Les diplômés en physique, chimie, biologie et géologie sont les moins chanceux puisque seulement 55 % d'entre eux ont été recrutés et 37 % n'ont pas encore décroché de premier emploi.Selon l'Apec, un diplôme en informatique permet de se placer plus rapidement que n'importe quel autre diplôme du supérieur. Alors que la durée moyenne de recherche s'élève à deux mois et demi tous secteurs confondus, un informaticien met en moyenne deux mois pour trouver un poste. La moitié décroche même leur premier emploi en moins d'un mois !Pas étonnant quand on sait que certaines SSII s'engagent désormais à recruter une partie, voire l'intégralité, d'une promotion avant même que celle-ci ait obtenu son diplôme. D'ailleurs, en 2006, 57 % des diplômés avaient commencé à chercher un poste avant de terminer leur cursus.Les recruteurs privilégient toujours les écoles d'ingénieurs
Sans surprise, l'étude de l'Apec confirme que la high-tech reste une discipline à dominante masculine : 88 % des jeunes diplômés sont des hommes. Sans surprise également, ce sont les écoles d'ingénieurs et de commerce qui attirent le plus les recruteurs et permettent de négocier les meilleures conditions d'embauche.Tous secteurs confondus, les élèves des universités ne sont que 69 % à occuper un emploi alors que 78% de ceux qui sortent d'une école sont en poste. Ces derniers ont signé un CDI dans 76 % des cas, pour seulement 48 % de leurs homologues universitaires (toutes filières confondues, la moyenne est de 59 % de CDI pour les jeunes diplômés du supérieur en poste).Enfin, le salaire annuel moyen brut des diplômés des grandes écoles, toujours toutes catégories confondues, est 1,2 fois plus élevé que celui des jeunes universitaires. Là encore, ceux de la filière informatique s'en sortent mieux sur le plan du salaire.Malgré tous ces bons points, les informaticiens ne sont pas les plus heureux de leur situation. L'étude révèle que, dans le secteur privé, seuls 29 % des jeunes diplômés de l'informatique se disent très satisfaits de leur premier emploi, contre 35 % tous domaines confondus. Jamais contents, les informaticiens ?-
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Exfun16
Comme d'habitude, les statistiques ne veulent pas dire grnad chose.
Le taux d'embauche, c'est bien. Qui embauche ? : principalement des SSII... et là, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi.
30 années d'informatique depuis "opérateur" (ça existait à l'époque) jusqu'à Directeur de production, passant d'entreprises nationales à des SSII de toutes tailles jusqu'au secteur Public, j'ai pu voir le décor et l'envers du décor des SSII.
Un auteur anglophone disait que l'esclavage a atteint sa perfection sous la forme d'un travail librement salarié. C'est (presque) vrai.
A moins d'être un professionnel reconnu dans un secteur pointu au moment ou un client important à un besoin qui colle avec votre profil... vous ne négociez rien, vous n'êtes que de la "ressource", pratiquement corvéable à merci... et remerciez votre chef d'agence car "il y en a plein qui attendent à la porte".
Pour le "pro" ? C'est forcément le meilleur, le spécialiste du moment. Tapis rouge, petits avantages... tant que dure la mission car après... trop vieux, trop cher, trop rigide, etc, etc...
Le rôle des SSII n'est que celui des opportunistes. C'est très basic : 1, y'a de la demande, on embauche le moins cher possible pour vendre le plus cher possible. 2, y'a plus de demande, on dégraisse par TOUS les moyens en indemnisant le moins possible (voir la convention Syntec).
Alors si aujourd'hui les jeunes sont tous embauchés, tant mieux mais il serait intéressant de voir comment ? dans quelles conditions ? Et surtout, qu'ils préparent leurs reconversions bien avant que ne se pointe la prochaine crise !
PS / Il va de soi que j'éxagère ! (quoique !) -
rodcobalt22
Génial on est les mieux lotis !!!!!!!!
Faut arrêter ... :hurle:
Bon sang, les SSII sont à vrai dire les seul à embaucher rapidement et en grand nombre. mais qu'elles sont les conditions :
* 35 h / semaine (généralement faite en 3/4 jours)
* temps moyen passé dans les transports (entendue à la radio) entre 1h15 et 1h30
* perspectives d'évolution dans le métier : très faible si l'on reste statique
* tous sont obligé de rejoindre les grandes villes (Lille, paris, Marseille, Renne, ...)
* Et pour finir, des bac +4/5 qui font le même travail des bac +2/3 il y a quelques année dans le développement.
* des remboursements de frais de mission pas souvent équitable (non respect des règle syntec)
Bref, heu ben tout compte ça me dérangerai pas de galérer plus longtemps pour chercher du taf si l'on a des meilleurs conditions
Votre opinion