Du rififi à la tête d'Unilog

La maison-mère britannique de la SSII française souhaite débarquer son président du directoire. Le conseil d'administration d'Unilog refuse. Le tribunal de commerce de Paris devra statuer.
En 2005, le britannique LogicaCMG mettait la main sur le français Unilog. Une acquisition de plus pour Martin Read, le PDG de la SSII anglo-saxonne, grand amateur de croissance externe. Sauf que le même Martin Read n'est plus
aujourd'hui à la tête de sa société et que la direction d'Unilog semble avoir du mal à s'y faire.Tout part d'un communiqué assez sec
publié par LogicaCMG fin juillet :
' Il a été demandé à Didier Herrmann, qui a rejoint le conseil d'administration de LogicaCMG suite à
l'acquisition d'Unilog, de démissionner du conseil d'administration, avec effet immédiat. ' Selon le Financial Times, Didier Herrmann, président du directoire d'Unilog, n'aurait pas accepté les
changements à la tête de la SSII britannique. Depuis la mi-juillet, LogicaCMG est dirigée par un PDG intérimaire, Jim McKenna, son ex-numéro 2, en lieu et place de Martin Read.Le communiqué de fin juillet précisait aussi que les responsabilités opérationnelles en France et en Allemagne ne seraient plus désormais du ressort de Didier Herrmann. C'est bien là, selon Les Échos de ce vendredi,
que le bât blesse. Le conseil d'administration d'Unilog refuserait en effet d'avaliser la décision de sa maison-mère.A tel point que LogicaCMG a dû se lancer dans une procédure auprès du tribunal de commerce de Paris qui lui permettrait, in fine, d'obtenir le débarquement de Didier Herrmann. Selon Les Échos,
le tribunal a décidé d'attendre le 3 septembre pour statuer sur cette histoire.
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