EBP condamné pour publicité mensongère

L'éditeur s'est faussement proclamé première marque recommandée par les experts-comptables. Il doit maintenant payer 150 000 euros à son concurrent Ciel, avec lequel les contentieux se multiplient.
Le bobard coûte cher
EBP doit maintenant payer 150 000 euros à son homologue, à titre de dommages et intérêts. Cette peine est doublée d'une astreinte de 1000 euros par jour tant que cette contre-vérité n'a pas disparue de tous les supports de vente. Preuve que la fanfaronnade peut coûter cher.Ce n'est pas première fois que Ciel et EBP se crêpent le chignon. En 2006, selon notre confrère Distributique, le premier avait accusé le second de parasitisme, car le logiciel ' EBP Devis et Factures ' ressemblait trop à ' Ciel Devis et Factures '. Des affrontements précédents sur leurs poids respectifs sur le marché des logiciels de gestion avaient déjà donné lieu à des ordonnances en référé.Pour les avocats, en tous les cas, ce type de conflit pourrait devenir un excellent fonds de commerce, vu le nombre impressionnant de ' leaders ' et autres ' premières marques ' sur le marché informatique.-
marnix
Les logiciels libres sont un vrai plus quand ils existent.. Qui connaitrait un logiciel de compta "libre" équivalent aux versions classiques de CIEL ou de EBP. J'ai cherché, mais je n'ai pas encore trouvé, il me semble qu'il n'y a du libre que si les logiciels sont compliqués à mettre en oeuvre et demandent donc l'intervention d'intégrateurs. Cela me semble logique d'ailleurs...
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Elgranjuego
Effectivement, mais ça c'est l'apanage de la pub, toujours no.1 dans tout etc.
Je pense que c'est pour ça que les logiciels libres sont un vrai plus. Ils permettent aux intégrateurs (entre autres) d'avoir une vraie expertise sur le logiciel. On évite ainsi la concentration entre quelques mains... -
barbera
Il serait temps un jour que tout les éditeurs arrêtent de venter l'exceptionnalité de leur solution ou le grand professionnalisme de leurs équipes alors que la réalité et tout autre, soumis a un tourne over et à une rentabilité extrême additionné à l'amortissement d'application vieillissante nous sommes loin de voir des leaders. On attend un peu plus de professionnalisme et un peu moins de marketing de leur part !
Il serait bien venu que les chefs d'entreprise se rapprochent plus des solutions des petits éditeurs de leurs régions afin d'ouvrir les yeux des gros éditeurs et les obliger à moins chercher à promouvoir la qualité par le plus grand nombre de licence.
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