Edouard Doutriaux (LaCie) : ' Aujourd'hui, un petit serveur de stockage revient à quelques centaines d'euros '

Le constructeur français sort l'Ethernet Disk Raid, un boîtier pouvant embarquer quatre disques de 250 Go, 500 Go ou 1 To.
A l'occasion de la sortie de l'Ethernet Disk Raid, le nouveau boîtier de stockage en réseau de LaCie, 01net. fait le point sur ce marché avec Edouard Doutriaux, directeur de la filiale française de la société.01net. : Pourquoi croyez-vous à ce type de produit ?
Edouard Doutriaux : Nous avions rencontré un franc succès avec une gamme antérieure de boîtiers de stockage en réseau baptisée Ethernet Disk, mais qui n'avaient pas de capacité Raid. Il y a une grosse attente sur le marché pour ce type d'équipement.Comment expliquez-vous la multiplication des petits systèmes de ce type chez les constructeurs ?
Il y a quelques années, il n'y avait pas d'offres adaptées aux besoins des petites entreprises : celles-ci n'avaient pas les moyens de s'offrir un serveur NAS à plusieurs milliers d'euros et devaient se rabattre sur un PC spécialisé pour réaliser un serveur de fichiers économique. Aujourd'hui, on trouve pour quelques centaines d'euros des produits très bien pensés, très simples à exploiter et capables d'assurer un stockage centralisé et sécurisé.Quelles garanties apportez-vous sur l'approvisionnement des disques qui prennent place dans ce système et dont le format est spécifique ?
Que les choses soient claires : sur ce marché, nous sommes sur des cycles de renouvellement beaucoup plus courts que sur de réels serveurs d'entreprise. Le produit est garanti deux ans, disques compris. Mais, à plus long terme, nous ne donnons aucune garantie en ce qui concerne la fourniture des disques dans une taille donnée.Comment voyez-vous l'évolution du marché ?
Le potentiel de croissance des petits équipements de stockage en réseau est énorme, tant sur le marché des entreprises que sur celui du grand public. Nous avons recruté un grand nombre d'ingénieurs en R&D pour faire face à nos projets de développement de nouveaux produits. Sur la partie grand public, nous prévoyons de lancer en septembre un Ethernet Disk Home Edition pour le stockage domestique multimédia. Celui-ci sera capable d'interpréter le contenu lors de la lecture des données : vignettage des photos, streaming, etc.Quelle sera l'évolution technologique de ces boîtiers ?
Nous allons proposer encore davantage d'interfaces : avec l'avènement du nouveau standard IEEE 802.11n, nous réfléchissons au développement d'un équipement communiquant en Wi-Fi. Jusqu'à maintenant, nous y étions opposés : selon notre R&D, les débits du sans-fil n'étaient pas suffisants.Allez-vous proposer des systèmes à base de disques amovibles, comme les REV d'Iomega ?
Non. Nous n'y croyons pas, pour plusieurs raisons. Le coût d'acquisition de ce genre d'équipement est élevé. Le format des cartouches est propriétaire. Le client reste lié à son fournisseur et prend un grand risque si celui-ci disparaît. Les disques durs externes sont beaucoup plus compétitifs que ces systèmes.
Edouard Doutriaux : Nous avions rencontré un franc succès avec une gamme antérieure de boîtiers de stockage en réseau baptisée Ethernet Disk, mais qui n'avaient pas de capacité Raid. Il y a une grosse attente sur le marché pour ce type d'équipement.Comment expliquez-vous la multiplication des petits systèmes de ce type chez les constructeurs ?
Il y a quelques années, il n'y avait pas d'offres adaptées aux besoins des petites entreprises : celles-ci n'avaient pas les moyens de s'offrir un serveur NAS à plusieurs milliers d'euros et devaient se rabattre sur un PC spécialisé pour réaliser un serveur de fichiers économique. Aujourd'hui, on trouve pour quelques centaines d'euros des produits très bien pensés, très simples à exploiter et capables d'assurer un stockage centralisé et sécurisé.Quelles garanties apportez-vous sur l'approvisionnement des disques qui prennent place dans ce système et dont le format est spécifique ?
Que les choses soient claires : sur ce marché, nous sommes sur des cycles de renouvellement beaucoup plus courts que sur de réels serveurs d'entreprise. Le produit est garanti deux ans, disques compris. Mais, à plus long terme, nous ne donnons aucune garantie en ce qui concerne la fourniture des disques dans une taille donnée.Comment voyez-vous l'évolution du marché ?
Le potentiel de croissance des petits équipements de stockage en réseau est énorme, tant sur le marché des entreprises que sur celui du grand public. Nous avons recruté un grand nombre d'ingénieurs en R&D pour faire face à nos projets de développement de nouveaux produits. Sur la partie grand public, nous prévoyons de lancer en septembre un Ethernet Disk Home Edition pour le stockage domestique multimédia. Celui-ci sera capable d'interpréter le contenu lors de la lecture des données : vignettage des photos, streaming, etc.Quelle sera l'évolution technologique de ces boîtiers ?
Nous allons proposer encore davantage d'interfaces : avec l'avènement du nouveau standard IEEE 802.11n, nous réfléchissons au développement d'un équipement communiquant en Wi-Fi. Jusqu'à maintenant, nous y étions opposés : selon notre R&D, les débits du sans-fil n'étaient pas suffisants.Allez-vous proposer des systèmes à base de disques amovibles, comme les REV d'Iomega ?
Non. Nous n'y croyons pas, pour plusieurs raisons. Le coût d'acquisition de ce genre d'équipement est élevé. Le format des cartouches est propriétaire. Le client reste lié à son fournisseur et prend un grand risque si celui-ci disparaît. Les disques durs externes sont beaucoup plus compétitifs que ces systèmes.
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