Fort de ses résultats financiers records, avec un chiffre d'affaires et un bénéfice net de respectivement 9,66 et 1,1 milliards de dollars, EMC opère un rafraîchissement de sa baie de stockage de haut de gamme DMX-3, seulement six mois après sa sortie. Le constructeur étire la capacité avec un minimum de 96 disques et un maximum de 1 920 disques (2 400 au second semestre) contre 192 et 960 précédemment. Il annonce ainsi que la DMX-3 dépassera le pétaoctet, un tour de force rendu possible par l'utilisation de disques économiques de 500 Go en fibre channel tournant à 7 200 tours/min.
Une alternative à l'IBM DS8000
La baie se voit donc prête pour le stockage hiérarchisé des données avec trois types de disques (15 000, 10 000 et 7 200 tours/min) et ses nouveaux outils de migration de données, Open Migrator/LM pour les environnements ouverts, et LDMF, issu de Softek, pour les mainframes. Il semble d'ailleurs qu'EMC ait voulu faire de sa DMX-3 la meilleure alternative possible aux baies IBM DS8000 pour les utilisateurs de mainframes. Le support de TPF (Transaction processing facility), système d'exploitation en temps réel pour environnement mainframe, est annoncé et EMC propose z/OS Storage Manager pour l'administration native des baies Symmetrix, en environnement mainframe également. Parmi les autres améliorations, on compte un nombre de volumes logiques doublé à 64 000 et le support natif de ports Gigabit Ethernet pour la réplication et le support des systèmes IBM iSeries. Seul bémol : les contrôleurs évoluent peu et EMC ne supporte toujours pas le fibre channel à 4 Gbit/s. Le prix dentrée est de 250 000 euros pour 96 disques et une capacité de 7 To.