En France, les firmes exploiteraient plus le big data qu'au Royaume-Uni

Selon Teradata, 54 % des répondants français et 62% des allemands utilisent le traitement analytique de nouvelles données contre 38% des firmes britanniques.
En France, au Royaume-Uni et en Allemagne, il ressort de fortes différences entre les approches des firmes de ces trois pays vis à vis du traitement analytique des nouvelles données (réseau sociaux, web,...).
C'est le constat issu d'une étude de One Poll commanditée par Teradata, fournisseur de technologies de big data, menée auprès de 300 cadres dirigeants de ces pays.
Ainsi 48 % des entreprises en France et en Allemagne exploitent déjà trois types de nouvelles données non-relationnelles ou davantage, contre 20% au Royaume-Uni. Et, 54 % des répondants français et 62% des allemands affirment utiliser le traitement analytique de ces données pour déployer leurs nouveaux projets plus efficacement qu'auparavant.
Au contraire, pour seulement 38% des entreprises britanniques, le traitement analytique des données leur permet d'être plus efficaces en améliorant et accélérant l'exécution de tâches existantes.

En France, 35 % accordent de l'importance aux données des réseaux sociaux
Les dirigeants dévoilent aussi leurs différentes priorités par rapport aux nouvelles données : 27% d'entre eux interrogés en France affirment que leur objectif principal est de gagner en précision, contre 33% sur le Royaume-Uni et 41% en Allemagne.
La majorité des répondants allemands (56%) affirme utiliser le traitement analytique de données pour accélérer l'obtention des résultats, contre 34% en France et 28% sur le Royaume-Uni.
Les divergences existent également quant à l'importance accordée aux données issues des réseaux sociaux : les Allemands (44%) sont deux fois plus nombreux que les Britanniques (22%) à déclarer que les nouvelles données issues des réseaux sociaux sont une priorité. En France, ce chiffre pointe à 35%.
Pour les Français, au-delà du HTML, les types de données analysés portent, pour l'essentiel, sur les données provenant des réseaux sociaux (35%), les fichiers textes et les données issues de vidéos (34% pour les deux).
Au Royaume-Uni, les principales données utilisées proviennent des web logs et de fichiers texte (25% pour les deux), tandis qu'en Allemagne, les réseaux sociaux et les fichiers textes de type rapport de centres d'appels (45% pour les deux), viennent après l'utilisation des données HTML.
Source :
- Teradata : " Data science in Europe, skills gap or emerging talent ?"