En quête de compétitivité
Choyées par les candidats à la présidentielle qui les considèrent comme le moteur de la réindustrialisation de notre pays, les PME françaises donnent néanmoins l'impression de rester sur le bord de la route lorsqu'il s'agit de parler de leurs investissements en systèmes d'information. Hormis les PME dites innovantes pour qui les TIC sont au cœur de leur activité, le reste de cette population demeure assez peu informatisé. Et lorsqu'elles le sont, le périmètre technologique se cantonne, en général, aux fonctions de base : messagerie, bureautique, stockage de données, accès à internet, et site web. Les exemples de PME capables de prétendre au rang d'entreprise numérique commencent pourtant à poindre. Soumises à une concurrence de plus en plus effrénée, obligées de réduire leurs coûts de production ou de logistique, sommées pour quelles-unes d'entre elles de se développer à l'international, ces sociétés utilisent alors les TIC comme un levier de croissance, d'opportunité business, d'agilité dans la gestion des projets, et de productivité. Et si les PME allemandes sont aussi souvent citées en exemple, c'est parce qu'elles savent recourir aux TIC pour travailler avec l'ensemble de leur écosystème. Informatisées dès les années 80, elles sont en amélioration constante depuis. Au tour des PME françaises, désormais, de mettre le numérique au cœur du dialogue avec leur écosystème et de se persuader que cette “ digitalisation ” fait partie de leur salut.
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