Enterprise Manager 10g surveille le SI

30/04/2007 à 00h00

Le logiciel d'Oracle analyse le fonctionnement des bases de données mais aussi celui des SAN, des NAS et des serveurs d'applications.

Apparu il y a trois ans, et essentiellement destiné aux clients américains et asiatiques d'Oracle, Enterprise Manager 10g ne supervisait que la base de données Oracle. Son champ d'action s'est étendu, au fil des versions. La version R3 se veut l'égale des consoles d'administration concurrentes, et notamment de celle de BMC. Oracle Enterprise 10g utilise des techniques similaires. Il recueille les informations par des agents passifs adaptés aux particularités des serveurs applicatifs sur lesquels ils sont placés. Ainsi le logiciel examine, entre autres, les bases IBM DB2 ou MS SQL Server, dont il analyse l'espace disque restant, l'état des procédures stockées ou les requêtes en cours. Même concept avec les serveurs d'applications Java. Enterprise Manager supervise BEA WebLogic et IBM WebSphere (IBM). Il sait exploiter les informations remontées par les machines virtuelles, les servlets ou les Enterprise JavaBeans pour présenter le détail des opérations en cours. Le logiciel d'Oracle fonctionne avec les logiciels Microsoft dont il supervise, par exemple, l'annuaire Active Directory. Il prend en charge le moniteur transactionnel Tuxedo de BEA, et plus généralement, dans cette version 3, la plupart des progiciels de la gamme Oracle, Siebel, PeopleSoft, mais aussi de SAP.

Des partenariats conclus

Oracle Enterprise Manager 10g diagnostique le matériel, et notamment celui servant au stockage. Plusieurs partenariats ont été conclus pour cela avec EMC et Hitachi. La console remonte la configuration des matériels et, entre autres, l'état des disques, le nombre d'entrées-sorties, l'état de la mémoire, des processus en cours ou l'activité des cartes de chaque machine. Le logiciel d'Oracle fonctionne aussi avec les éléments frontaux d'une architecture Internet et supervise ainsi la marche des équilibreurs de charge et des coupe-feu. Dans ce dernier cas, il diagnostiquera les ports ouverts ou fermés, indiquera les voies d'accès des flux entrants et les éventuelles attaques par déni de service. Les informations remontées sont présentées dans des rapports prédéfinis.

Olivier Bibard

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