' Enterrées, les applications web pour l'iPhone ! '
' Développer pour le web oblige à se contenter du plus petit dénominateur commun '
Anicet Mbida, grand reporter à 01 InformatiqueSouvenez-vous. C'était en janvier dernier. Apple surprenait tout le monde avec un drôle de téléphone qui se pilote du bout du doigt. Comme l'appareil est motorisé par Mac OS X, on s'interroge : comment ajouter de nouvelles applications à ce fabuleux joujou ? En plein battage autour d'Ajax et des Google Apps, la réponse de Steve Jobs ne surprend pas : les développements tiers pour l'iPhone se feront uniquement par des applications web. Ainsi soit-il ! Le grand Steve, visionnaire parmi les visionnaires, allait propulser au firmament le concept d'applications web riches. Fini les développements spécifiques pour Windows, Mac OS ou Linux. Le navigateur allait devenir un système d'exploitation universel. Quelques mois plus tard, patatras ! Malgré les dizaines d'outils disponibles et les centaines de documentations, les seules applications web à surnager sont les Webmail, Facebook, Google Apps et autres Zoho : rien que du très classique. Dans le même temps, des petits malins ont réussi à écrire les premières applications natives pour l'iPhone... sans la moindre aide d'Apple. Et surprise, leur Sudoku, Tetris et consort font mourir de honte leurs équivalents Javascript.Certains programmes sont même particulièrement innovants. Avec Sketches, il suffit de secouer l'appareil pour effacer un dessin. Bluffant ! Quant au jeu Labyrinth, on y déplace une bille en inclinant l'iPhone d'un côté ou de l'autre. Essayez de faire cela en Javascript ! Il n'en fallait pas plus à sa Majesté Steve Jobs pour faire machine arrière. Il y aura donc finalement un kit de développement d'applications natives pour iPhone.Si Apple s'est ravisé, c'est qu'il s'est rendu à l'évidence : les gens réclament des applications natives car ce sont les seules à pouvoir tirer parti du matériel et de l'exceptionnelle ergonomie de son appareil. Or programmer pour un navigateur, c'est se contenter du plus petit dénominateur commun. L'iPhone, qui devait consacrer les applications web, aura finalement réussit à remettre laccent sur les applications natives.a.mbida@01informatique.presse.fr
Anicet Mbida, grand reporter à 01 InformatiqueSouvenez-vous. C'était en janvier dernier. Apple surprenait tout le monde avec un drôle de téléphone qui se pilote du bout du doigt. Comme l'appareil est motorisé par Mac OS X, on s'interroge : comment ajouter de nouvelles applications à ce fabuleux joujou ? En plein battage autour d'Ajax et des Google Apps, la réponse de Steve Jobs ne surprend pas : les développements tiers pour l'iPhone se feront uniquement par des applications web. Ainsi soit-il ! Le grand Steve, visionnaire parmi les visionnaires, allait propulser au firmament le concept d'applications web riches. Fini les développements spécifiques pour Windows, Mac OS ou Linux. Le navigateur allait devenir un système d'exploitation universel. Quelques mois plus tard, patatras ! Malgré les dizaines d'outils disponibles et les centaines de documentations, les seules applications web à surnager sont les Webmail, Facebook, Google Apps et autres Zoho : rien que du très classique. Dans le même temps, des petits malins ont réussi à écrire les premières applications natives pour l'iPhone... sans la moindre aide d'Apple. Et surprise, leur Sudoku, Tetris et consort font mourir de honte leurs équivalents Javascript.Certains programmes sont même particulièrement innovants. Avec Sketches, il suffit de secouer l'appareil pour effacer un dessin. Bluffant ! Quant au jeu Labyrinth, on y déplace une bille en inclinant l'iPhone d'un côté ou de l'autre. Essayez de faire cela en Javascript ! Il n'en fallait pas plus à sa Majesté Steve Jobs pour faire machine arrière. Il y aura donc finalement un kit de développement d'applications natives pour iPhone.Si Apple s'est ravisé, c'est qu'il s'est rendu à l'évidence : les gens réclament des applications natives car ce sont les seules à pouvoir tirer parti du matériel et de l'exceptionnelle ergonomie de son appareil. Or programmer pour un navigateur, c'est se contenter du plus petit dénominateur commun. L'iPhone, qui devait consacrer les applications web, aura finalement réussit à remettre laccent sur les applications natives.a.mbida@01informatique.presse.fr
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