Entre 1 500 et 2 000 suppressions d’emplois chez SFR, selon FO

Le plan de départs volontaires chez SFR s'alourdit, selon une déclaration de Force ouvrière. Même son de cloche chez Bouygues, où se profile déjà une deuxième vague de départs.
L’inquiétude grandit chez les salariés de SFR. Hier, 27 septembre, le syndicat Force ouvrière a envoyé une lettre à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, révélée par le Figaro. Dans cet écrit (voir ci-dessous), dont le sujet est « la destruction d’emploi dans la filière industrielle Télécom », l’organisation précise la situation chez SFR : « Aujourd’hui, nos craintes se confirment. Chez SFR, dès les élections professionnelles passées, un plan de 1 500 à 2 000 postes est d’ores et déjà annoncé. »
Un chiffre nettement supérieur à ceux évoqués précédemment : en mai, on parlait de quelques centaines de suppressions de postes ; elles sont devenues un millier en juillet (à travers un plan de départs volontaires). Selon Reuters, aucun chiffre n’a été donné lors des dernières rencontres entre la direction et les organisations représentatives du personnel. Contactée par 01net, la direction de SFR n’a pas souhaité faire de commentaire.
Chez Bouygues, un plan « justifié »
Force ouvrière, pourtant, n’en démord pas. « C’est ce qu’on annonce. Ce chiffre est basé sur une source interne à l’entreprise. Nous attendons le démenti », explique, sûr de lui, Philippe Charry, responsable FO au Comité stratégique filière numérique.
La situation n’est pas beaucoup plus rose chez Bouygues Telecom. Il y a deux jours, La Tribune avait révélé les conclusions d’un rapport d’expertise, selon lequel le plan de départs volontaire de 556 emplois était non seulement « justifié », mais aussi insuffisant : une deuxième vague de départ est à prévoir pour les mois qui viennent. « La situation financière de l'entreprise s'est rapidement et durablement dégradée », considère ce rapport d’expertise.
Chez SFR, en revanche, la justification du plan de départs est beaucoup plus floue. Il y a quelques mois, la filiale de Vivendi s’est plainte, tout comme Bouygues et France Télécom, de l’effet néfaste de Free sur l’économie du secteur. Pour autant, il y a quelques jours, le PDG Stéphane Roussel expliquait (dans 20minutes) : « En deux ans, nous sommes passés de 38 à 8 offres et nos clients sont dans le même temps devenus plus autonomes. Nous avons donc moins besoin de collaborateurs. Nous sommes dans une logique de compétences et non de réduction des coûts. »
L'effet Free Mobile n'explique pas tout
Chez Force ouvrière, on ne pense pas non plus que « l’effet Free » explique tout. « Free aggrave la situation. Mais il y a, de manière générale, une politique de compression d’effectifs dans le secteur des télécoms », souligne Philippe Charry, pour qui ces premiers plans de départs volontaires ne sont que la partie émergée de l’iceberg : « Le contexte économique du secteur les poussera à aller plus loin. » Le syndicat table sur 50 à 70 000 suppressions d’emplois dans les années à venir.
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TeslaSkywalker
grâce à vous les prix baissent enfin , à mort sfr , Bouygues et orange . pour ce qui est des emplois faite comme moi et des millions d'autre gens demander le rsa !!!
c'est marrant personne ne ce préoccupent de nous la !!! -
JethroTull
C'est trop drôle cette histoire d'emplois supprimés à cause de Free ... En fait, il faudrait que nous autre coui..... payons le prix fort avec nos forfaits pour financer les emplois des boîtes privées ? Quand il s'agit des emplois des fonctionnaires dont les services servent à tous et payés par nous , là çà pause pas de problème....
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Dobeulyou59
Comment peut-on ravi que des gens vont se retrouver au chomage,ce n'est pas le personnel qui est responsable !!!
Je suis écoeuré.
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