Excentric
Faut-il croire à l'émergence des logiciels à la demande en ligne, au client riche, aux applications Internet riches ? Oui, si l'on en croit nos témoignages utilisateurs (lire p. 26) et notre reportage sur la relation client en ligne (lire p. 6). Hasard éditorial qui présente une vue nouvelle d'un des futurs possibles de nos usages et modes de consommation des outils applicatifs. Au-delà de la pléthore de nouveaux sigles (SaaS, RIA, RDA, FDS, SOA) et autres noms étranges (Apex, eXo Platform, Flex), c'est bien une nouvelle époque qui s'ouvre pour les utilisateurs. Un temps de mutation des applications monolithiques sur PC à des outils en ligne à la saveur du Web 2.0, un passage du PC ' centric ' au ' webcentric '. Que ce soit de la relation client, du progiciel de gestion ou encore des tableaux de bord décisionnels, demain, les petites et moyennes entreprises pourront avoir accès à ces outils en réalisant de substantielles économies sur l'intégration et les services. Ce sont, du moins, les promesses de ces nouveaux éditeurs dont les deux principaux sont Salesforce.com et surtout Google. Seront-elles tenues ? Probablement. Toutes les technologies mises en ?"uvre vont dans le même sens. La fameuse architecture orientée services dont nous parlons depuis quelques années constitue, avec l'essor des nouveaux outils de développement, un point de ralliement pour l'élaboration de nouveaux modes de conception et d'usage. Avec l'essor du haut-débit, nous sommes prêts de réaliser la vision de Bill Joy, le visionnaire de Sun, qui prédisait que dans un futur proche chacun pourrait se constituer sa propre application en agrégeant des bouts de code répartis sur le réseau. C'était en 1997. Aujourd'hui, c'est ce que l'on appelle un ' mash-up ' dans l'univers du Web 2.0 (développer de nouvelles applications à l'aide d'API mises à disposition par des tiers) ou des ' applications composites ' dans lunivers du SOA.* rédacteur en chef de Décision Informatique.
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