Formez-vous à l'anglais au sein d'une classe virtuelle
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Comparée aux cours d'anglais traditionnels, la classe virtuelle présente l'intérêt de mettre les participants en situation avec des interlocuteurs d'autres nationalités, aux accents différents.
Par Virginie Jaulin, spécialiste de la classe virtuelle chez Tell Me More.Et si vous décidiez d'améliorer votre anglais tout en travaillant votre technique commerciale ? Contrairement aux formations classiques, la classe virtuelle d'anglais ? ou classe de conversation en direct ? se déroule sur Internet et place dans une situation professionnelle type les quelques participants qui s'y connectent en même temps. Demos Group, Cegos, Englishtown ou encore Tell Me More(*) vous invitent ainsi à reproduire, avec d'autres stagiaires, l'accueil d'un client dans vos locaux, un déjeuner d'affaires, une session de vente ou de recrutement… L'intérêt de la méthode : vous mettre en relation avec des interlocuteurs de toutes les nationalités. Se retrouver confronté à des accents et des cultures différents aide à progresser rapidement.L'accès illimité à une classe virtuelle coûte en moyenne 10 euros par mois et par utilisateur, mais vous devez généralement vous abonner pour une durée minimale de six mois, voire d'un an. De plus, votre entreprise doit faire l'acquisition d'une licence de formation (350 euros par an en moyenne) auprès du prestataire qui propose la classe virtuelle.Une fois que votre formation a été acceptée par votre employeur et que celui-ci a souscrit un contrat auprès d'un prestataire, il convient de vérifier votre niveau. L'évaluation s'effectue soit par des tests en ligne, soit, à l'oral, par téléphone. Votre niveau va conditionner les classes virtuelles auxquelles vous aurez accès. Si tous les sujets peuvent être abordés dans les différents niveaux disponibles, vous n'aurez en revanche pas le même degré de conversation avec vos interlocuteurs. Pour atteindre les classes supérieures, il est possible de compléter les cours virtuels par des exercices oraux en ligne. Il s'agit, en l'occurrence, d'un service tout automatisé sur Internet qui vous fait énoncer des phrases dans le micro de votre PC, les contrôle et corrige vos erreurs. Cette option coûte environ 40 euros par mois.
1. Choisissez votre horaire selon vos interlocuteurs
Lorsque vous vous connectez à la plate-forme en ligne avec l'identifiant et le mot de passe fournis par le prestataire, vous accédez au planning hebdomadaire des leçons. A la manière d'une grille des programmes de la télévision par satellite, vous constatez que les mêmes cours reviennent tous les trois ou quatre jours à un horaire différent. Ils sont dispensés 24 h/24 et 7 j/7. De l'horaire dépend la fréquentation du cours. Pour discuter avec des Européens, des Russes ou des habitants du Moyen-Orient, vous entrerez dans une classe virtuelle soit dans la matinée, soit entre 16 et 19 heures. Pour dialoguer avec des Chinois, qui suivent des formations uniquement après le travail en se connectant depuis chez eux à partir de 19 heures, vous fréquenterez les cours qui se déroulent entre midi et 16 heures, heure française. Enfin, pour vous mesurer à des stagiaires originaires d'Amérique du Sud, ce sera plutôt de 16 heures à tard dans la nuit qu'il faudra rejoindre la classe. Attention, ces indications sont issues de statistiques ; il est impossible de savoir à l'avance quels stagiaires participent à telle ou telle session. D'autant que vous pouvez vous inscrire à un cours cinq minutes avant qu'il débute.Les classes sont limitées à une dizaine de stagiaires, de façon à ce que tout le monde ait le temps de s'exprimer pendant la petite heure que dure le cours. Dans la pratique, on constate que le nombre moyen de participants s'élève à quatre.
2. Soyez prêt à parler de tous les sujets
Il n'y a pas de programme défini. Vous enchaînerez les classes virtuelles au rythme d'une tous les deux jours, ou d'une par semaine, sans ordre particulier. Il se révèle souvent pertinent de suivre plusieurs fois le même cours, par exemple celui sur la négociation financière. Car même si le scénario ne change pas, les participants et l'animateur sont toujours différents ; ils feront évoluer le jeu de rôle selon leurs acquis professionnels. Et vous vous entraînerez ainsi à parler anglais dans les différentes variantes d'une même situation. Autant l'acquisition du vocabulaire adéquat est rapide, autant vous aurez besoin de plusieurs séances pour savoir démonter les arguments d'un Asiatique sans lui donner le sentiment de perdre la face.En plus des différentes situations professionnelles, certaines classes virtuelles abordent des thèmes culturels. Elles permettent de vous exprimer en anglais sur les centres d'intérêt du client que vous voulez séduire. Regardez son profil sur les réseaux sociaux et entraînez-vous à lui parler de sport, de gastronomie, de tourisme, de cinéma. Les Chinois, par exemple, aiment qu'on évoque le shopping et la famille. Ne perdez pas de vue que l'enjeu de ces cours d'anglais est d'améliorer le relationnel avec vos interlocuteurs étrangers, ce qui passe aussi par des discussions informelles.
3. Repartez avec l'enregistrement du cours
Lorsque vous entrez dans la classe choisie, muni d'un casque, d'un micro, voire d'une caméra, il est judicieux d'arriver cinq à dix minutes avant le début du cours, afin de prendre connaissance du vocabulaire qui va être abordé.Le rôle du formateur consiste principalement à animer et à corriger, mais le principe de la classe virtuelle reste que les stagiaires discutent entre eux. A aucun moment, on ne parle français et il n'y a, bien sûr, pas de sous-titres à l'écran. Et si l'interface permet d'entendre et de dialoguer avec tout le monde, vous ne voyez jamais le visage du formateur ni les transparents qu'il a prévus pour mettre en scène le jeu de rôle. Il peut alors arriver qu'on ne comprenne pas ce qu'un stagiaire vient de dire, parce qu'il parle trop vite ou que son accent est trop marqué. En règle générale, le formateur répète les phrases de chacun avec un accent américain ou britannique. Si ça ne vous suffit pas, utilisez un chat privé en mode texte, intégré à l'interface, pour demander au professeur d'épeler le mot qu'il vient de dire.Recours supplémentaire, un bouton vous permet d'enregistrer le déroulement de la classe virtuelle pour réécouter, au calme, dans un second temps, les phrases de chacun. Notez que lorsque le cours est terminé, les stagiaires peuvent continuer à discuter entre eux au travers de l'interface.(*) www.demos.fr ; www.cegos.fr ; www.englishtown.fr ; www.tellmemorecorporate.com