Fracture cellulaire
Une étude ' sociétale ' toute neuve, réalisée par TNS Sofres pour l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), nous révèle qu'en termes d'utilisation de portables du genre
téléphonique, il existe deux profils : celui des jeunes, et celui des vieux. Ainsi, une majorité de 12 à 24 ans (on peut s'interroger sur l'homogénéité de cette population dont les centres d'intérêt doivent varier de six mois en six mois,
autant à cause de la suractivité synaptique ?" branchement des neurones ?" que de celle des hormones, mais bon... ) utilisent un petit appareil qui fait plein de trucs ?" jeux, photos, MP3, e-mails, et même téléphone. Mais
oui. Les 40 ans et plus considèrent, eux, qu'ils ont de la chance de disposer d'un téléphone qui ?" miracle ?" est portable, et susceptible ?" pour pas un euro de plus ?" de leur donner l'heure ! Fracture numérique
intergénérationnelle ? Sans aucun doute. Mais de l'étude ?" qui, comme toutes les études, mérite qu'on la récure jusqu'au fond de la gamelle ?" sourd la révélation d'une autre cassure. S'il n'y a plus que 20 % d'ouvriers,
17 % d'employés, et 14 % de cadres à ne pas posséder un portable, en revanche, 28 % d'ouvriers ne disposent déjà plus de téléphone fixe, quand seulement 8 % de cadres ont décidé de s'en passer. Fracture numéraire ? La
poursuite de l'investigation nous apprend ?" plus grave ?" que si le portable a gagné toutes les couches de la population, seuls 38 % des ouvriers ont un ordinateur connecté à internet, alors qu'une infime minorité de cadres
(12 %) snobe l'ADSL. Formidables, les études lues à lenvers (tapez TNS-Sofres dans Google pour désamorcer le parti pris de cette chronique et apprendre le reste...).jf.ruiz@01informatique.presse.fr
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