French Tech : les atouts de Montpellier pour obtenir le label

L'agglomération de Montpellier et les acteurs de son écosystème numérique postulent au label French Tech avec de solides arguments en main. Petit tour d'horizon des atouts mis en avant par la ville occitane.
« Nous sommes tous unis derrière la candidature de Montpellier au label French Tech et ce que nous faisons pour le numérique sur notre territoire est inscrit dans notre ADN depuis longtemps » se félicitait Michel Aslanian, vice-président innovation, Montpellier agglomération, lors de l’annonce officielle de sa candidature au label French Tech. Pas moins de 14 personnalités du numérique parrainent la candidature issues à la fois de grandes entreprises comme Schlumberger ou IBM, de startups comme Medtech ou Bime, mais aussi du monde de l’enseignement avec le président de l’Université Montpellier 2.
Une métropole tournée vers l'international
L’écosystème numérique de Montpellier est déjà bien développé. Dès 1965, IBM France s’est implanté à Montpellier, rejoint en 1993 par Dell. Et, avec la structure Soft Landings, la ville continue d’attirer les entreprises étrangères en leur apportant, un espace pour tester le projet d’installation en France, des conseils juridiques, réglementaires, administratifs et même un service de traduction. Certaines s’installent à l’occasion du rachat d’une société locale comme Intel avec l’acquisition d’Access Systems.
Depuis 25 ans, les startups montpelliéraines bénéficient de l’accompagnement de l’incubateur BIC (Business and innovation Center) et de sa pépinière Cap Omega. La moitié d’entre elles sont spécialisées dans le numérique. Avec des réussites internationales comme Medtech dans la robotique ou Awox. De nombreux partenariats avec des incubateurs américains, chinois, russes ont déjà été conclus et d’autres devraient bientôt être annoncés.
Un lien avec la recherche universitaire
Montpellier bénéficie aussi de l’implantation de laboratoires de recherche sur son territoire comme l’Inria, le Lirmm (Laboratoire d’informatique robotique microéléctronique de Montpellier) ou l’Institut électronique du Sud. De nombreux clusters d’entreprises, comme Novae Lr, Pix’LR ou Media Cloud Cluster, mettent aussi en place des projets collaboratifs entre startups et laboratoires publics. L’écosystème local est aussi animé par des événements dédiés au numérique comme DigiWorld Summit organisé par le think tank Idate et Montpellier In Game sur le jeu vidéo.
Montpellier possède donc déjà un écosystème numérique dynamique, avec des entreprises regroupées dans un quartier d’affaires digital à l’est de l’agglomération, où se situe l’incubateur Cap Omega. Un bâtiment totem pour la French Tech devrait voir le jour en 2017 et accueillir une pépinière, un hôtel d’entreprises, un centre de conférences. Ce seront 12 000 m2 dédiés aux entreprises du secteur, aux startups, aux chercheurs et étudiants.
« Nous sommes persuadés que le label est une opportunité phénoménale et que le numérique et la solution pour apporter de la valeur ajoutée sur notre territoire dans les prochaines années » assurait Michel Aslanian. Souhaitons bonne chance à Montpellier pour le label.
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