Go Albert référence et agrège des contenus hétérogènes
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Ce métamoteur traduit les requêtes des utilisateurs et les rend accessibles aux différents moteurs de recherche internes ou externes à l'entreprise.
' La machine doit comprendre l'utilisateur, non le contraire. ' L'éditeur Go Albert a adapté cette maxime aux moteurs de recherche dès 2002. Son métamoteur ?" à l'époque l'un des
premiers du marché ?" fonctionne en ventilant une requête saisie en langage naturel vers tout moteur présent dans l'entreprise, après l'avoir disséquée sémantiquement et reformulée. L'utilisateur obtient en retour une série de contenus
hétérogènes, fédérés au sein d'une interface normalisée. Baptisé AMI (Albert Meaning Interpreter), l'outil répond à deux besoins : la gestion de la connaissance et les problématiques de veille. Mais qu'il traite de contenus internes ou externes
(pages web, bases de données publiques ou payantes), son fonctionnement est identique : référencer depuis un point central des contenus indexés par différents moteurs, en ne rapatriant que leurs métadonnées.
' L'utilisateur décrit sa source avec le connecteur générique que nous fournissons. Ce dernier est autoapprenant. Il se paramètre au fur et à mesure de la description ', assure Eric Fourboul, directeur
général de Go Albert. Une centaine de connecteurs sont proposés nativement.
Requêtes et signatures sont conservées
Le référencement repose sur un système de ' signature sémantique ' : dans le corpus de la requête faite par l'utilisateur, la plate-forme identifie une sélection de métadonnées
contextuelles et les ordonne selon une arborescence hiérarchique. Cette structure est indispensable pour interpréter la requête, la disséquer, en extraire les concepts forts, puis la reformuler dans la syntaxe des différents moteurs interrogés.
' Toutes les requêtes d'un utilisateur et les signatures associées sont conservées dans une base de connaissance. Les traitements ultérieurs s'en trouvent accélérés et gagnent en précision ', avance
Alain Beauvieux, le PDG. Cette griffe sémantique est également mise à contribution lors de l'indexation de contenus, autre service proposé par l'éditeur. Les documents résultant d'une recherche s'obtiennent en rapprochant les signatures des contenus
indexés par Go Albert et celles générées à partir de la requête. Depuis peu, l'éditeur français a enrichi son offre de référencement par des fonctions de classification, d'alerte, de publication et d'étiquetage. Historiquement positionné face aux
spécialistes de la catégorisation, tel Authonomy, Go Albert rivalise désormais avec les éditeurs de gestion de contenu, qui associent de plus en plus à leur plate-forme des fonctions de référencement virtuel de contenu.