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Avec le BladeSystem c3000, plus compact, plus économique et plus simple à utiliser, le constructeur souhaite convaincre les petites et moyennes entreprises de la pertinence des serveurs lames.
' Au tout début du développement des serveurs en rack, il fallait convaincre les décideurs informatiques d'abandonner les traditionnels serveurs tours plus encombrants. Il a fallu faire preuve de pédagogie, mais
la transition s'est faite. Aujourd'hui, nous devons avoir la même pédagogie avec les serveurs lames, et je suis convaincu que tout le monde va comprendre rapidement l'intérêt de ce type de format. ' L'explication est de Yves
Capelle, directeur de la division Industry Standard Server chez Hewlett Packard, lors de la présentation du nouveau châssis de HP, le BladeSystem c3000.Ce modèle est la déclinaison pour PME de la seconde génération de serveurs lames de l'américain, les BladeSystem c-Class, présentée le 14 juin 2006. Alors que le précédent châssis mesurait 10U (environ 50 cm de haut) et
pouvait accueillir jusqu'à 16 lames de demi-hauteur, le c3000 ne mesure ' que ' 27 cm de haut et peut accueillir 8 lames de demi-hauteur à l'horizontale, de quoi constituer l'essentiel d'une infrastructure
serveur d'une entreprise de taille moyenne.Le chiffre 8 n'est pas anodin : selon une étude de l'américain, il existe environ 476 000 sociétés de moins de 500 salariés et la quantité moyenne de serveurs de ces entreprises est estimée à 7,5. Côté
interopérabilité, rien de nouveau puisque ce châssis ne pourra pas accueillir de lames provenant d'autres constructeurs. ' Cette standardisation n'aura jamais lieu, selon moi pour des questions de
support ', affirme carrément Arnaud Janin, chef produit serveurs lames chez HP.
Un écran LCD en face avant
Comme son aîné, le c3000 dispose d'un petit écran LCD sur sa face avant, permettant d'afficher des messages concernant le fonctionnement du châssis (lame déconnectée par exemple). Selon le constructeur, seules quinze minutes suffisent à
démarrer le système.Outre les lames de calcul, HP fournit aussi une lame référencée SB40c pour du stockage en attachement direct via le fond de panier du châssis : elle accueille 6 disques de 2,5 pouces SAS ou S-ATA, extractibles à chaud,
avec contrôleur RAID intégré, pour une capacité brute maximale d'un teraoctet. Il est possible de la combiner avec une lame de calcul StorageWorks All in One SB600c pour former un système de stockage réseau. Cet ensemble, qui
monopolise deux slots dans le châssis, fonctionne sous Windows Storage Server 2003 R2.Il s'agit en réalité d'un sytème de stockage réseau permettant à la fois le stockage de fichiers et le mode bloc en iSCSI. Les serveurs du châssis pourront ainsi venir puiser dans ce mini SAN pour leurs données d'application. Mais,
attention, cela nécessitera l'utilisation d'un module de commutation en face arrière.Citons enfin l'existence d'une lame embarquant un lecteur de bande LTO-2 sous la référence Storage Works Ultrium 448c. Le prix du châssis commence à 3 260 euros, celui d'une lame de calcul BL 460 à
1 700 euros, tandis que l'All in One SB600c coûte 7 195 euros et le lecteur de bande 448c environ 1 500 euros, le tout hors taxes.
Pour avoir installé récemment deux serveurs 1U + 1 serveur de fichier 1U (OK, ce ne sont pas des serveurs en lame), le client a refusé l'installation, motif:
- Les serveurs font trop de bruit, installés dans un placard ventilé, dans une baie 19 pouces, ils faiasaient trop de bruit pour la salle de réunion...
Une PME fait évoluer son architecture informatique au fur et à mesure et n'aime pas être dépendante d'un seul fournisseur, aussi, il n'y aura pas d'adoption massive tant qu'il n'y aura pas de standardisation des chassis pour serveurs lame.
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