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En ligne avec la réorganisation métier de son activité logicielle, les premières solutions middlewares d'IBM ciblent la finance et l'assurance.
Institutions financières, banques, assurance : les trois domaines choisis comme cibles par IBM pour ses premières solutions métiers sont sans doute ceux qu'il connaît depuis le plus longtemps. A raison de cinq problématiques par secteur, quinze solutions spécifiques panachent les différents composants de l'offre middleware IBM. Sont en premier lieu concernés la base DB2 et le serveur d'applications Websphere. Mais le portail, les outils de collaboration Lotus et les systèmes d'administration et d'orchestration Tivoli sont également mis à contribution. Le principal différenciateur semble toutefois être l'expertise métier qu'IBM et ses partenaires prévoient d'associer à cette base technique. ' Ce sont des assemblages de composants logiciels équivalents à 95 % , sur lesquels on adapte des spécificités liées aux industries, explique Marc Dupaquier, vice-président du marketing logiciel d'IBM. Mais sur des éléments aussi banals que les transferts de données ou les protocoles d'échange, des différences importantes existent d'une industrie à l'autre. Que dire alors des contraintes réglementaires, qui existent dans la banque ou dans les relations avec l'Administration ? '
L'évolution des stratégies d'achat
Les solutions portent des noms évocateurs, tels que ' gestion des risques et de la conformité à la réglementation ', ' administration des achats et des ventes ', ou ' plate-forme d'échange d'informations financières ' pour le secteur de la finance. Les banques se voient proposer des modules de transformation de réseaux d'agence pour la refonte de l'infrastructure et un système de gestion et de traitement des paiements récurrents. Pour l'assurance, il s'agira de gestion des dossiers et de la politique générale, ainsi que d'intégration des canaux de distribution...
' Nous nous adaptons à une modification des stratégies d'achat dans les entreprises, indique Marc Dupaquier. Une part croissante de nos clients ne cherche plus à acheter des technologies. Ils tentent plutôt de résoudre une problématique métier précise. '
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