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Des logiciels client qui gèrent le mode déconnecté, et des outils de synchronisation qui apportent le ' push mail ' sur les mobiles. Deux points sur lesquels IBM et Microsoft
distancent Novell.
' IBM affiche aujourd'hui la couverture fonctionnelle la plus large. Il est présent sur le plus grand nombre de plates-formes. Mais c'est à Microsoft que revient la palme de l'intégration. Novell, lui,
accuse un certain retard. ' Le jugement que porte Guillaume Plouin, responsable de la veille IT de SQLI Consulting, sur les outils de travail de groupe s'applique parfaitement à leurs interfaces client. Pour les utilisateurs
dotés de leur propre ordinateur, le client lourd (rebaptisé riche) a évolué pour devenir multiplate-forme. Ainsi Notes s'installe-t-il sur Windows, Macintosh, Linux, ou Unix. La version 8 s'appuiera même sur Eclipse, et embarquera les outils
bureautiques d'Open Office. Novell décline aussi le client de Groupwise pour ces mêmes environnements. Seul Microsoft se distingue avec son client Outlook cantonné à Windows. En revanche, l'éditeur propose un client purement web pour Sharepoint,
avec un mécanisme de transformation des documents bureautiques en HTML. Office ne s'impose pas pour consulter un document, mais reste indispensable pour le créer et le publier. ' Le seul client lourd dont nous disposons pour
Sharepoint est Office 2007 ', reconnaît Benjamin Nathan, chef de produit travail collaboratif chez Microsoft. Ces trois éditeurs proposent également des clients de type web pour les utilisateurs nomades. Ces interfaces
reposant sur Ajax offrent une ergonomie et des fonctions similaires à celles des clients riches. Excepté, toutefois, Novell, qui ne connaît pas le mode déconnecté.
Vers davantage de fonctions de collaboration
Côté PDA et téléphone portable, les clients mobiles se différencient par les contraintes ergonomiques. La taille des écrans et des claviers limite la collaboration aux fonctions de base du travail de groupe - messagerie et
partage d'agenda. Ces clients se distinguent par une architecture qui prévoit un mécanisme de synchronisation. En effet, si les clients de messagerie inclus dans les mémoires mortes des périphériques savent dialoguer en POP et en Imap, les fonctions
de type sécurité ou ' push mail ' (notification de l'arrivée d'un message dans la boîte aux lettres) imposent la présence d'un middleware, chargé de la synchronisation entre le serveur et le
périphérique.Dans cette partie mobilité, on observe de nouveau un décalage entre Microsoft et IBM d'un côté, et Novell de l'autre. Avec Mobile Access, Big Blue regroupe une offre complexe de produits imbriqués, couvrant la partie client
(Notes et Sametime) et le middleware Everyplace. Microsoft en fait autant avec Outlook Mobile, une version de Communicator pour PDA et Activesync, middleware incorporé à Exchange. Novell, lui, ne dispose pas de client pour périphériques mobiles. Il
s'appuie sur le middleware Intellisync, de Nokia, pour la partie synchronisation. Avec l'apparition de téléphones capables d'afficher des images, ces offres devraient aller au-delà de la messagerie et proposer davantage de fonctions de
collaboration.
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