Identité, confiance et sécurité dans un monde numérique
Les 10, 11 et 12 décembre 2003, sous l'égide de l'ONU, les débats au Sommet mondial sur la société de l'information de Genève ont mis en évidence l'importance et les potentiels de la société de l'information comme enjeu mondial de développement économique, social et sociétal pour le nouveau millénaire.
Le Sommet de Genève nous a tous ramenés à la réalité et au pragmatisme : l'internet, en tant que vecteur immatériel d'échanges ne peut pas échapper aux clivages du monde matériel. Tant les Etats que la société civile
ont démontré avoir pris clairement conscience que les technologies de l'information ont transformé la société, avec leurs conséquences : la pensée et l'action sont devenues globales et complexes, c'est-à-dire à la fois
étendues et intégrées.Le management et la gouvernance des entreprises, des administrations et des organisations sont fondamentalement modifiés. Les échanges sont quasi simultanés et universels. Quatre sujets ont fait l'objet d'âpres et vives
discussions à Genève, et doivent trouver des débuts de solutions d'ici à la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information à Tunis, en novembre 2005 :
- La gouvernance de l'internet.
- Les principes d'universalité d'accès aux savoirs et à la communication.
- Le financement de la réduction de la fracture numérique.
- La propriété intellectuelle de l'immatériel.La diversité des intérêts et des objectifs suscite des tensions, qui appellent une réflexion commune sur les dispositifs et moyens à mettre en ?"uvre.Le maintien de la stabilité de l'internet et l'adaptation permanente de celui-ci à de nouveaux usages requièrent une instance de coordination des différentes parties. La naissance de l'Icann en 1998 a contribué à maintenir l'idée d'un médium de communication commun à tous les ' internautes ', quels que soient leur langue, leur pays ou leur culture.Cependant, l'utilisation croissante de l'internet crée un besoin accru pour faire évoluer sa gestion vers un modèle réellement équitable (internationalisation, respect des droits internationaux ?" gestion transparente, participation de toutes les parties aux décisions).La grande idée ambitieuse d'un Sommet mondial sur la société de l'information a mis en exergue les incompatibilités entre visions humanistes et universalistes, enjeux économiques et enjeux de développement, voire de co-développement dans un contexte d'(alter)mondialisation des échanges ?" commerciaux ou non ?" et des savoirs, mais aussi de communication entre les hommes et les femmes.Développer l'identité, la confiance et la sécurité dans un monde numérique doit devenir l'un des objectifs majeurs d'action en préparation du Sommet de Tunis.Coorganisée par de nombreuses associations, dont le G9+ et la Cecua, une première rencontre se tiendra à Paris à 18h30 le 12 février 2004 dans le grand amphithéâtre de l'Ecole des mines de Paris (inscription via www.g9plus.org) afin de débattre de la situation actuelle et de proposer quelques pistes d'actions concrètes en vue de la préparation du Sommet de Tunis.En conclusion ultime, nous vivons une époque formidable. Notre devoir est d'y participer activement.(*) Vice-président de la Cecua (www.cecua.org)
- La gouvernance de l'internet.
- Les principes d'universalité d'accès aux savoirs et à la communication.
- Le financement de la réduction de la fracture numérique.
- La propriété intellectuelle de l'immatériel.La diversité des intérêts et des objectifs suscite des tensions, qui appellent une réflexion commune sur les dispositifs et moyens à mettre en ?"uvre.Le maintien de la stabilité de l'internet et l'adaptation permanente de celui-ci à de nouveaux usages requièrent une instance de coordination des différentes parties. La naissance de l'Icann en 1998 a contribué à maintenir l'idée d'un médium de communication commun à tous les ' internautes ', quels que soient leur langue, leur pays ou leur culture.Cependant, l'utilisation croissante de l'internet crée un besoin accru pour faire évoluer sa gestion vers un modèle réellement équitable (internationalisation, respect des droits internationaux ?" gestion transparente, participation de toutes les parties aux décisions).La grande idée ambitieuse d'un Sommet mondial sur la société de l'information a mis en exergue les incompatibilités entre visions humanistes et universalistes, enjeux économiques et enjeux de développement, voire de co-développement dans un contexte d'(alter)mondialisation des échanges ?" commerciaux ou non ?" et des savoirs, mais aussi de communication entre les hommes et les femmes.Développer l'identité, la confiance et la sécurité dans un monde numérique doit devenir l'un des objectifs majeurs d'action en préparation du Sommet de Tunis.Coorganisée par de nombreuses associations, dont le G9+ et la Cecua, une première rencontre se tiendra à Paris à 18h30 le 12 février 2004 dans le grand amphithéâtre de l'Ecole des mines de Paris (inscription via www.g9plus.org) afin de débattre de la situation actuelle et de proposer quelques pistes d'actions concrètes en vue de la préparation du Sommet de Tunis.En conclusion ultime, nous vivons une époque formidable. Notre devoir est d'y participer activement.(*) Vice-président de la Cecua (www.cecua.org)
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