Il y a douze ans, les disques durs plafonnaient à 100 gigaoctets
En 2000, 01 en parle : la rivalité entre IBM, Seagate, Hitachi et Fujitsu fait passer le record de densité d'enregistrement sur support magnétique de 20 à 56 Gbits par pouce carré. Une prouesse technique qui ouvre la voie à des disques durs approchant les 100 Go.“ Les technologies de stockage ont fait un bond considérable ”, annonçait 01 Informatique au début de l'année 2000. Grâce à une densité de données enregistrées sur un pouce carré portée à 54 gigabits par pouce carré, les analystes déclaraient à l'époque “ qu'il n'était pas utopique d'imaginer des disques de 100 gigaoctets (Go) à l'horizon 2001-2002 ”. Si certains imaginent qu'une frontière physique est désormais atteinte, d'autres anticipent des disques durs de format 3,5 pouces “ d'une capacité enivrante de 400 Go, qui n'est pour l'instant qu'une promesse de laboratoire ”.Aujourd'hui, les disques durs au format 3,5 pouces de 4 To sont devenus des produits standards. Côté entreprises, les restrictions de stockage sur poste de travail se sont évanouies grâce à l'essor des datacenters et des réseaux haut débit. La révolution du stockage est venue d'un changement de modèle plus que d'un changement de technologie.Malgré tout, les procédés de stockage continuent d'évoluer, la prochaine étape étant le stockage holographique, une technologie d'enregistrement sur des cristaux. Dévoilé en juin 2006 par Inphase Technologies, le premier média de type bénéficiait d'une capacité de 300 Go, mesurait 152 x 135 x 109 millimètres et atteignait un débit de 20 mégaoctets par seconde. Aujourd'hui, c'est Hitachi qui innove sur le créneau.Le quartz, tel est le nouveau support de stockage censé révolutionner le domaine. Un prototype de 2 centimètres carrés sur 2 millimètres d'épaisseur a été présenté en septembre dernier par Hitachi et l'Université de Tokyo.
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