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En 2001,01en parle :“ Les Amazon, Fnac, Rueducommerce, Chateauonline et autres pourvoyeurs de cadeaux de Noël à deux clics tablent sur des taux de croissance de nos envies d'achats allant jusqu'à 300 % cette année. ”Un billet de 01 Informatique du 21 décembre 2001 indiquait que, selon les organismes de prévision, les Français dépenseraient 300 millions d'euros en cadeaux de Noël, soit deux fois plus que l'année précédente. En outre, l'article mettait en lumière les inquiétudes des internautes quant à la sécurité du paiement à la logistique jugée encore trop incertaine et à l'ergonomie des sites, trop complexe à leur goût. “ Un quart des internautes perd toujours patience avant de valider un achat ”, soulignait l'auteur.
La part du cyberachat ne cesse de progresser
Depuis, les choses ont bien changé. Selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), les ventes devraient franchir la barre des 45 milliards d'euros en 2012, avec notamment une croissance de 18 % pour les achats de Noël estimés à 9 milliards d'euros (7,6 milliards l'an passé). Parce que si les internautes prévoient un budget de Noël stable, voire en diminution pour certains, leurs intentions d'achats sur le web restent en progression. En effet, 70 % envisagent de réaliser leurs emplettes en ligne, soit 6 points de plus qu'en 2011. Le montant devrait, lui, frôler les 200 euros, soit 58 % de leur budget global. Pour expliquer ce comportement, ils évoquent la grande variété de produits disponibles sur internet, leur coût moindre qu'en magasin et l'économie des déplacements. Fini, donc, la peur du paiement en ligne ou la crainte du colis qui n'arrive pas à l'heure. Il faut dire qu'en onze ans, les sites d'e-commerce ont mis en œuvre des outils de sécurité sophistiqués, et ont professionnalisé leur logistique. Cela s'est fait en proposant, notamment, une diversité de services depuis la récupération des articles en magasin ou en points de vente jusqu'à la livraison à domicile.Dernier enseignement de cette étude : 85 % des internautes prépareront, cette année, leurs achats depuis leur ordinateur, les 15 % restants le feront depuis leur terminal mobile, smartphone ou tablette. La prochaine révolution du cyberacheteur !
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