Il y a onze ans, un vidéoprojecteur coûtait près de 30 000 francs
En 2000, 01 Informatique en parle : Infocus fusionne avec Proxima et ASK. Le constructeur de vidéoprojecteurs espère atteindre une taille critique, renforcer son département R&D et, ainsi, abaisser le coût de sa technologie.Quand, en 2000, Infocus, Proxima et ASK se rapprochent, l'objectif est double : créer un puissant constructeur de vidéoprojecteurs coiffant au poteau les leaders de l'époque et tenant à distance les stars japonaises que sont Sony, Epson ou encore Toshiba, d'une part, et renforcer leur R&D, d'autre part. Pour maintenir ce cap, Infocus souhaite diviser par trois les prix de vente de ses vidéoprojecteurs, afin de les commercialiser aux alentours de 10 000 francs (1 500 euros), contre de 25 000 à 35 000 francs auparavant.Pour y parvenir, Infocus décide tout d'abord de remplacer la technologie à matrice de micromiroirs orientés mécaniquement DLP (Digital Light Processing), trop coûteuse, par la technologie d'affichage électronique LOCS (Light on Cristal Silicon). De plus, en absorbant Proxima, le constructeur accède à la technologie LCD (Liquid Crystal Display). Enfin, les fabricants profitent de la miniaturisation des panneaux de silicium inclus dans cette technologie. A l'époque déjà, la grande majorité des constructeurs misaient sur ce dernier point pour abaisser le prix des vidéoprojecteurs.En 2006, la tendance se confirme. Eric Haruki, analyste au sein du cabinet IDC, indique : “ L'agressivité tarifaire dynamise l'adoption des vidéoprojecteurs par les entreprises et le monde de l'éducation. ” Pendant ce temps, la miniaturisation et l'amélioration des performances poursuivent leur œuvre.