Il y a quatorze ans, la gestion des connaissances tentait de s'imposer
En 1997, 01 Informatique en parle : les entreprises cherchent à capitaliser leur savoir et leur expertise. La connaissance doit donc être recueillie, structurée manuellement, puis stockée afin d'être retrouvée ultérieurement.Eviter la perte de savoirs due à la mobilité des employés, formaliser la gestion de la connaissance et bénéficier des expériences de tous les collaborateurs, autant de défis que doivent relever les gestionnaires de la connaissance, ou Knowledge Managers. Mais depuis l'apparition du concept au début des années 90, nombre de projets de knowledge management (KM) sont restés inachevés ou très rudimentaires.Souvent imposés par le haut management, les outils et processus de collecte et de classement des informations n'ont pas toujours remporté l'adhésion des salariés. Jugés trop contraignants et chronophages, ils n'ont au final pas été suffisamment soutenus par les directions. Face à ces échecs, d'aucuns disent, depuis quelques années déjà, que le KM est mourant, voire bel est bien mort… En effet, même si le KM traditionnel s'avère toujours utile dans certains contextes, la discipline a beaucoup évolué. Avant même le web 2.0, le PKM (Personal Knowledge Management) s'est évertué à remettre les individus au centre, de façon à corriger une partie des problèmes d'une gestion des connaissances imposée par ceux du dessus. Après tout, ce sont les salariés qui possèdent le savoir intrinsèquement. Les annuaires d'entreprise ont été adaptés pour optimiser la recherche de personnes et plus seulement de contenus. L'impulsion ne venant alors plus du haut mais du bas, la démocratisation de l'information est en marche. Des communautés de pratiques voient le jour pour améliorer le partage d'expérience et l'accès à la connaissance interne de l'entreprise.
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