Il y a treize ans, France Télécom divorçait de Deutsche Telekom
En 1999, 01 en parle : l'alliance entre France Télécom et Deutsche Telekom vole en éclats, suite à l'infidélité de l'Allemand avec Telecom Italia. La fin d'un rapprochement, initié par une participation croisée de 2 % de leur capital.A l'aube du XXIe siècle, France Télécom a vu ses projets d'alliance stratégique à l'international avec son partenaire allemand mis à bas. Au printemps 1999, les dirigeants de Deutsche Telekom et de Telecom Italia avaient dû reconnaître qu'ils préparaient un projet de rapprochement. En agissant comme le chevalier blanc d'un Telecom Italia confronté à une OPA hostile d'Olivetti, l'opérateur allemand avait omis de consulter son allié privilégié, France Télécom. Pour l'opérateur français, l'initiative de Deutsche Telekom est interprétée comme un coup de poignard dans le dos. Symbole du rapprochement franco-allemand adoubé par leurs gouvernements respectifs : la prise de participation croisée (2 %) entre les deux opérateurs. En outre, aux Etats-Unis, ils détenaient, avec l'opérateur Sprint, une société commune, Global One, spécialisée dans la fourniture de services télécoms internationaux aux entreprises multinationales.Le pire dans cette histoire est que le tandem germano-italien, finalement, ne verra jamais le jour. Mais le mal était fait. Fin 2009, le coup de grâce est porté suite à l'acquisition de Sprint par son rival MCI Worldcom. Début 2000, l'opérateur français rachetait les participations de Sprint et de Deutsche Telekom dans Global One, après que l'opérateur américain eut annoncé qu'il se retirait de cette société commune.L'histoire bégayant souvent, il aura fallu presque dix ans pour que le tandem franco-allemand d'opérateurs envisage un nouveau rapprochement.
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