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En 1985,01 informatiqueen parle : après l'échec commercial de Lisa, Apple tente d'imposer, dès 1984, son nouveau Macintosh. Luttes internes et mauvaise image de la firme provoquent le licenciement du PDG historique.Mais d'où revient Apple ? Les résultats financiers de la firme américaine publiés en juillet 2010 sont nettement supérieurs aux attentes de Wall Street. Ils sont essentiellement dopés par les ventes d'ordinateurs Mac, avec 3,47 millions d'unités écoulées en trois mois (+ 33 % par rapport à l'an passé).
Un retour salutaire
Un succès porté également par l'iPhone (malgré l'Antenna Gate, cet épisode qui concerne l'iPhone 4, pour lequel Apple a été obligé de fournir à tous ses clients un étui, afin d'améliorer la qualité de la réception radio) et, bien entendu, par le lancement du dernier fleuron du groupe, l'iPad. L'action a progressé de 3 % et tous les voyants semblent au vert.De quoi rassurer des actionnaires, convaincus d'avoir fait le bon choix en rappelant l'emblématique Steve Jobs en 1997, après l'avoir évincé en 1985. Plutôt moribond dans les années 1990, le constructeur se voyait en effet peu à peu cantonné à un marché de niche dans les arts graphiques et la presse. Malgré une interface plébiscitée par tous les utilisateurs, les tarifs pratiqués par Apple et le trop peu d'applications portées sur cet environnement, si on le compare à l'univers PC, ont pratiquement mis sur la paille ce symbole de la Silicon Valley. Les premiers signaux d'alerte avaient été donnés dès 1984, après l'échec de Lisa, une machine commercialisée à l'époque plus de 80 000 francs. Apple avait alors tout misé sur sa nouvelle gamme Macintosh : une famille d'ordinateurs professionnels qui prit le nom éphémère d'Apple 32. Un an plus tard, agacés par le dictat du fondateur et PDG historique Steve Jobs, en lutte ouverte avec plusieurs dirigeants, les actionnaires le limogent donc. Rappelé en 1997, il va relancer la marque avec le succès que l'on connaît.
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