Industrialiser les tests d'une application pour améliorer sa qualité
Le projet Squash vise à automatiser les tests fonctionnels
Difficile de certifier en sortie de tests qu'une application ne comporte aucun bogue résiduel. Contrairement aux tests techniques qui permettent, par exemple, d'éviter les failles de sécurité et d'assurer l'absence de certains bogues, les tests fonctionnels sont peu automatisés. Le projet Squash est né au printemps dernier pour répondre à ce type de besoin et pour aider, par conséquent, à mesurer et à améliorer la qualité d'une application.Prévu pour durer deux ans, il est en partie financé dans le cadre du FUI (Fonds unique interministériel) par la DGCIS (Direction générale de la compétitivité de l'industrie et des services) et Oséo, ainsi que par les conseils généraux de Paris et des Hauts-de-Seine. L'objectif est d'industrialiser la qualification fonctionnelle, autrement dit les vérifications portant sur les fonctionnalités d'une application, en fournissant des outils et un guide de bonnes pratiques. Les équipes de tests pourront ainsi atteindre un plus grand professionnalisme, gagneront en efficacité, et seront plus faciles à piloter.Squash est décomposé en plusieurs sous-projets, répartis entre les différents partenaires : l'Inria, Generali, Henix, Kalis et l'université Paris-VIII. Bâtis sur des briques open source, quatre modules sont en développement : gestion du référentiel, automatisation et jeux de données des tests, le dernier module supervisant les autres.
Votre opinion