International, PME, projets, les nouvelles dimensions des pôles
Dominique Vernay, président du pôle System@tic Paris-Région (www.systematic-paris-region). Ce 18 décembre, le pôle organise son forum annuel, au Palais des Congrès de Paris (entrée libre, inscription obligatoire : http://events-systematic-paris-region.org).
Christine Lagarde déclarait récemment : ' Les pôles de compétitivité sont une vraie réussite (...). Après la première phase de découverte, il nous faut maintenant préparer l'âge d'or '. Au démarrage de System@tic, fin 2004, les grands groupes intégrateurs de technologies de l'information dédiés aux secteurs de l'automobile et du transport, de la sécurité et de la défense et des télécommunications se sont mobilisés. Tous doivent relever le défi de la compétitivité de leur R&D, fortement francilienne, face à la montée en puissance asiatique et à l'évolution de la parité euro-dollar qui avantage leurs compétiteurs traditionnels situés souvent aux Etats-Unis. Cette bataille de la compétitivité ne peut être gagnée que par la création de ruptures dans la conception et la mise au point de produits, systèmes et logiciels. Ces ruptures reposent sur deux facteurs : l'innovation et une nouvelle façon de travailler.Touchant l'innovation, les premières voies d'amélioration de la compétitivité ont été trouvées en accélérant la mise en ?"uvre industrielle des résultats des travaux de recherche en matière de STIC. Les résultats sont déjà en application chez les industriels et les suites en préparation pour de nombreux projets collaboratifs. Ils portent sur les outils et méthodologies de conception, de simulation et de validation (projets Usine numérique et Usine logicielle).Quant à la nouvelle façon de travailler, la création du pôle System@tic a facilité un décloisonnement double. Le premier est intersectoriel, avec des industriels de branches différentes, qui, face aux mêmes enjeux, ont collaboré. Le deuxième décloisonnement, entre grands groupes et PME technologiques, s'est réalisé à la faveur des travaux autour des projets de R&D. Les PME ont pu mieux présenter leur compétence et produits aux grands groupes.
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