Is my english very poor ? Yes, it is…
Associer e-learning et tutorat permet d'élever le niveau d'anglais des salariés
Il est des clichés parfois fidèles à la réalité, comme celui du mauvais niveau, d'anglais des informaticiens. Car il l'est vraiment. Conditionnés par un système scolaire porté sur l'écrit, les ingénieurs parviennent à donner le change dans leur correspondance, en s'aidant de dictionnaires en ligne et de traducteurs automatiques. Mais c'est à l'oral que le bât blesse. “ Un informaticien aura à cœur de trouver le mot juste et trébuchera au milieu d'une phrase ”, observe Michel Nizon qui, après avoir évolué chez IBM puis chez Lexmark, a créé Edulang, éditeur spécialisé dans les solutions d'apprentissage de l'anglais. C'est sur l'oralité qu'il faut se focaliser, sur la compréhension de l'autre et non sur la maîtrise d'un anglais pur qui n'a, de toute façon, plus cours.Selon lui, deux écueils sont à éviter par les entreprises. Le premier consiste à former toute la population informatique. Mieux vaut ne retenir que les salariés les plus motivés sur la base du volontariat. La seconde erreur étant de ne proposer que des sessions d'e-learning. Quinze ans de pratique l'ont démontré : laisser quelqu'un apprendre seul devant son écran est inefficace.Le parcours pédagogique doit associer autoformation et contact humain. Dans le cas d'Edulang, qui compte entre autres EMC dans ses références, les sessions d'e-learning sont couplées à des conférences téléphoniques avec un professeur d'origine anglo-saxonne. La conversation porte sur des sujets d'actualité. Ce qui permet de développer l'aisance relationnelle. “ Un informaticien doit sortir de l'anglais technique et savoir parler d'autre chose que du travail. ” Leur dialogue est enregistré en MP3 et l'élève peut réécouter ses erreurs pointées par le formateur. En revanche, pas de vidéoconférence : l'élève se concentre sur la seule voix, sans glaner des informations à partir de la gestuelle du professeur.
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