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La banque a retenu Business Vision de Systar pour identifier les blocages applicatifs de sa chaîne de paiement et réduire ainsi les pénalités financières.
' En un an d'exploitation, les incidents de traitement de la chaîne de paiement ont réduit de 40 %. ' Christophe Guy, directeur des back offices de la banque Ixis, tire un bilan
positif du système de surveillance de l'ensemble du processus automatique de paiement mis en place en 2006. Le choix s'est porté sur la solution de supervision Business Vision Payments (BVP), de Systar. En s'appuyant sur le moteur d'évaluation des
risques et le générateur de tableau de bord de BVP, Ixis identifie désormais en temps réel les blocages applicatifs critiques. Ce qui permet de limiter l'impact financier des incidents de paiement et des actions correctrices. A raison d'un coût de
traitement de 50 à 250 euros par incident et d'un volume de transactions journalières de 40 à 60 milliards d'euros, la solution BAM (Business Activity Monitoring) de Systar est donc une bonne affaire.
Des soucis de paramétrage
C'est à l'issue d'une étude d'une dizaine d'offres BAM que l'équipe Ixis a retenu cette déclinaison de Business Vision. ' Nous voulions monter un prototype avant de nous engager ',
explique Michel Caumartin, le responsable du département étude. ' BVP a été le seul à proposer des tableaux de bord prêts à l'emploi, capables d'accélérer le prototypage. D'autres solutions auraient entraînés des
développements plus lourds. ' Plusieurs sondes et adaptateurs ont néanmoins dû être développés pour récupérer et filtrer l'ensemble des flux MQSeries, et les tableaux de bord ont nécessité quelques modifications. Au final,
les difficultés du projet ont moins relevé de la technologie que de la logique de paramétrage. Pour établir les règles d'alertes, il a fallu combiner quatre types de critères (statut d'avancement de l'opération, risque financier encouru, proximité
temporelle de l'exécution des paiements, et devise financière concernée) et déterminer, par tâtonnements, des seuils d'alerte pertinents.Des raisons qui expliquent que l'outil, sélectionné mi-2005, ne soit entré en production qu'en mai 2006. Pendant plusieurs mois, l'équipe informatique a laissé le prototype à la disposition des exploitants du back office avant de
finaliser le réglage. Aujourd'hui, toutes les opérations de paiement ne sont pas encore couvertes par BVP, puisque Ixis s'est d'abord focalisé sur la supervision des plus grosses écritures. Mais les responsables du projet BAM envisagent de basculer
l'intégralité des traitements sous la coupe de l'outil Systar. Cela ne devrait pas poser de problèmes, car l'outil a fait la preuve de sa flexibilité, les demandes de modification se traitant en quelques demi-journées de paramétrage.redaction@01informatique.presse.fr
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